Fantastique Pro Recco, c’est les Champions de l’étoile ! (et fait aussi le Triplet)

Finale aux mille émotions : le temps réglementaire avec Novi Beograd se termine à 13-13, puis aux tirs au but l’ancien Mandic et Jaksic manquent pour 17-16

Et le jour de l’étoile est arrivé. Depuis Belgrade, après une finale extraordinairement intense, Pro Recco est confirmé et revient avec le numéro 10 des Champions. Avec la fin la plus excitante : aux tirs au but (17-16). Le temps réglementaire se termine 13-13, du cinq mètres l’ancien Mandic et le meilleur du lot, Jaksic, se trompent. Une erreur aussi pour Younger (barre transversale), heureusement sans dommage.

QUELS CHIFFRES

Ainsi les Liguriens sont encore plus détachés au tableau d’honneur (Partizan et Mladost sont à 7) et frappent également le Triplet, après avoir remporté la Coupe d’Italie et le Scudetto. Les Biancocelesti ont également remporté la Supercoupe d’Europe en décembre, qu’il faut cependant renvoyer à la saison précédente.

Pro Recco a été la dernière équipe à remporter deux Champions d’affilée, en 2007 et 2008. C’est une étape particulière surtout pour Figlioli, dans la sixième Ligue des Champions, un exploit qui n’a été réussi qu’à Djordje Perisic (avec Partizan, Yougoslavie, entre 1964 et 1976) et Maurizio Felugo (entre 2005 et 2015, les premiers succès avec Posillipo, les autres avec Recco), aujourd’hui son président. Pietro l’avait également remporté en 2007, 2010, 2012, 2015 et 2021. Il y a un an, toujours à Belgrade, le succès était venu face à Ferencvaros, battu hier en demi-finale. Le dernier triplé de Recchese remonte à 2015, lorsque Milanovic, désormais entraîneur de Novi Beograd, était assis sur le banc : en finale à Barcelone contre Primorje, il n’a pas aligné Felugo, très déçu. Pro Recco a été la dernière équipe à remporter deux Champions d’affilée, en 2007 et 2008. Auparavant, Partizan (1966 et 1967, 1975 et 1976), Mladost (trois fois de 1968 à 1970, puis en 1990 et 1991), Spandau ( 1986 et 1987), Jadran Spalato (1992 et 1993) et Posillipo (1997 et 1998, la seule finale italienne, avec Pescara).

Quatre fois l’équipe organisatrice n’a pas réussi à s’imposer en finale : en 2002 avec Honved à Budapest, en 2011 et 2018 avec Recco, respectivement à Rome et Gênes, et maintenant avec Novi Beograd.

BRAVO BRESCIA

En finale pour la troisième place, Ferencvaros a battu Brescia 14-12 (5-2, 2-4, 4-2, 3-4). Chez les Lombards, de retour de l’audacieuse demi-finale avec Novi Beograd (14-13 signé par l’ancien de Vlachopoulos à 5 » de la fin), quatre buts de Dolce. Pour les Hongrois, deux buts du gaucher bleu Damonte. L’équipe de Bovo clôt une saison sous les applaudissements, quoique sans titres : finaliste en Coupe d’Italie et en championnat, à un pas de la finale de la Ligue des champions (après avoir terminé le tour préliminaire en tête). Les entraîneurs des quatre meilleures équipes étaient des champions olympiques dans l’eau : le Croate Sukno (2012), Milanovic à l’époque de Jugslavia (1984,1988), Bovo col Settebello (1992) et le Hongrois Varga (2000).

LES RÉSULTATS: quarts Brescia-Hanovre (Ger) 12-5, Pro Recco-Barceloneta (Spa) 11-10, Novi Beograd (Srb) -Marsiglia (Fra) 16-10, Ferencvaros (Ung) -Jug (Cro) 9-6 ; demi-finales Novi Beograd-Brescia 14-13, Pro Recco-Ferencvaros 10-7 (20h30) ; finale 3ème place Ferencvaros-Brescia 14-13, 1ère place Novi Beograd-Pro Recco 16-17 gréement. (13-13)



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