Fagioli accepte un accord de plaidoyer : 12 mois, 7 sans football et 5 de rééducation

Grâce à la collaboration du joueur de la Juventus avec le parquet fédéral, la sanction de 3 ans a été réduite de plus de moitié. Il devra suivre un plan thérapeutique et devenir un témoin, dans au moins dix rencontres décidées par la Fédération, pour la lutte contre l’addiction au jeu.

Elisabetta Esposito

– Rome

Une sanction différente de celle d’habitude, voire un choix complètement nouveau que souhaitait la Fédération car – comme le dit le président Gravina – « nos enfants doivent être sanctionnés mais pas abandonnés ». Nicolò Fagioli s’est contenté de la violation de l’article 24 du code de justice sportive relatif aux paris : à partir des 36 mois, il en a obtenu 12, dont 7 hors du terrain et 5 liés à un plan de rééducation. Une partie afflictive et une partie rééducative donc.

de 18 à 12 mois

Fagioli a choisi de régler avant le renvoi, qui entraîne automatiquement une réduction de 50 % de la sanction demandée par le parquet et prévue par le Code : de 36 mois, elle est donc d’abord tombée à 18, qui est devenue 12 (plus 12 500 euros en bien ) en vertu de la circonstance atténuante due à la collaboration active du joueur.

prescription alternative

Mais pour la première fois, grâce au rôle actif joué par la Fédération de football dans cette phase du dossier, il a été décidé de combiner la disqualification sur le terrain avec une prescription alternative. Le joueur de la Juventus devra rester éloigné des terrains pendant 7 mois, puis il devra suivre un processus de rééducation dont l’accord de plaidoyer définit lui-même les étapes. Fagioli devra suivre un plan de traitement d’une durée d’au moins six mois avec son médecin, qui à son tour se présentera bimensuellement au parquet pour vérifier le respect du programme. En outre, il devra participer à un cycle d’au moins 10 réunions publiques décidées par la FIGC au cours des cinq mois au cours desquels il retournera jouer dans des associations de sport amateur, des centres territoriaux fédéraux et des centres de guérison de la dépendance au jeu. Ce sera donc un témoignage de la façon dont la dépendance au jeu peut compromettre une vie, un exemple négatif qui devient positif. Il est clair que si la peine alternative n’est pas respectée à 100%, les termes de l’accord de plaidoyer seront invalides et Fagioli sera disqualifié pour les 3 ans prévus par le Code.





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