Factures, hausses de prix au freinage : de Nomisma à l’Arera, une bouffée d’optimisme


On ne sait pas dans combien de temps les mesures proposées par la Commission européenne pour réduire les prix du gaz se refléteront sur les listes de prix et, par conséquent, sur les valeurs des nouveaux contrats pour les entreprises et les ménages, mais il est un fait que les prix ont tombe depuis des jours. L’hiver ne fait plus si peur à ceux qui craignaient de rester dans le froid ou de payer des sommes astronomiques pour chauffer leur maison. L’automne aux températures douces, et l’Europe qui s’apprête à freiner la flambée des prix de l’énergie, ont déjà eu un effet sur le prix du gaz, qui entame sa chute libre et retrouve les niveaux de juin.

Une baisse générale des factures se profile donc à l’horizon, mais pas avant que l’Arera, début novembre, n’ait communiqué les nouvelles hausses tarifaires liées à la mise à jour d’octobre. Ces augmentations, grâce aux aides lancées par le gouvernement l’année dernière, pèseront cependant moins sur les familles les plus pauvres : selon l’Office parlementaire du budget, les mesures contre la cherté de l’énergie ont eu “un effet redistributif important”.

Gaz, Tabarelli, factures en baisse en novembre, -15-20% électricité en janvier

S’exprimant le mardi 18 octobre à 24 Mattino sur Radio 24, Davide Tabarelli, président de Nomisma Energia, a déclaré: «Des signaux positifs également sur les factures arrivent bientôt. Les effets sur l’électricité se verront à partir du 1er janvier et on peut être très déséquilibré dans le sens où avec une probabilité extrême, très forte probabilité, il n’y aura plus de hausses et il y aura probablement une baisse de l’ordre de 15/20%. Sur le gaz il nous reste à digérer octobre, avec des prix en septembre et octobre, donc à partir du 1er novembre on saura quelle sera la moyenne ; cependant, après, en novembre, par rapport à octobre, il y aura une baisse. C’est une bonne nouvelle ».

Energie : Besseghini (Arera), légère amélioration des factures

L’Arera, l’Autorité de régulation de l’énergie, des réseaux et de l’environnement, dresse également un portrait en amélioration. Sur les factures onéreuses «la situation s’améliore légèrement, nous interceptons une phase où les climatiseurs sont éteints et les chauffages ne sont pas encore allumés. Avec cette approche, nous avons évité “la répétition” de la phase compliquée du mois d’août au cours de laquelle les prix du gaz ont atteint des sommets historiques “, a expliqué le président de l’Autorité Stefano Besseghini, s’exprimant sur Sky Tg24 Live à Florence. “Je pense que ce qui est fait, c’est-à-dire essayer de rendre le mécanisme de plus en plus flexible pour suivre les évolutions du marché de gros, est la meilleure stratégie”, a-t-il ajouté.

Mef : l’inflation pourrait ralentir d’ici la fin de l’année

Fin septembre, la Mef expliquait que l’inflation, tirée en grande partie par les coûts de l’énergie, pourrait ralentir d’ici la fin de l’année. “Après la contribution apportée au deuxième trimestre, il est raisonnable de s’attendre à ce que la contribution au PIB soit également positive au troisième trimestre”, lit-on dans le programme d’émissions trimestriel du Mef, qui confirme l’estimation de croissance de 3,3% de la Nadef en 2022, “malgré la présence de signes d’affaiblissement de l’activité au second semestre ». Le programme a également écrit que “bien que la persistance de la hausse des prix de l’énergie puisse entraîner une augmentation plus durable de l’inflation sous-jacente, compte tenu des prix actuels des contrats à terme sur l’énergie, on s’attend à ce que le taux d’inflation commence à diminuer d’ici la fin de l’année”. .



ttn-fr-11