L’objectif, entre l’Etat et l’Europe, est le même : alléger l’impact des factures en garantissant une bouffée d’oxygène aux familles et aux entreprises étranglées par les prix de l’électricité et du gaz. La recrudescence, qui a commencé bien avant la guerre, a cependant été amplifiée par le conflit prolongé entre la Russie et l’Ukraine et par la stratégie de hoquet gazier mise en place par Vladimir Poutine à travers le géant russe du pétrole et du gaz, Gazprom. Mais quelles sont les solutions étudiées, entre Rome et Bruxelles, pour calmer les effets d’une énergie chère ?

Le double jeu sur l’énergie

Les deux plans, italien et européen, sont évidemment croisés car, comme on le sait, le Premier ministre Mario Draghi est convaincu que la seule solution capable d’abaisser la courbe des prix du gaz est l’identification d’un plafond européen (le soi-disant prix capc , un barre qui identifie le niveau maximum sur le prix), ne se limitant pas uniquement au méthane assuré par Moscou. Mais sur ce morceau, malgré les dernières avancées enregistrées, vendredi dernier, à la table du Conseil extraordinaire des ministres européens de l’Énergie, où le ministre de la Transition écologique, Roberto Cingolani, était présent pour l’Italie, il n’y a toujours pas de quadrature du cercle. .

Les mesures à l’étude : l’hypothèse de l’extension de la prime

En attendant une percée au niveau européen, le gouvernement italien planche cependant sur un nouveau décret d’aides pour réduire l’impact des coûts énergétiques qui restent très élevés et dont le contenu viendrait s’ajouter aux mesures déjà lancées par l’exécutif dans les mois passés. L’accent de la nouvelle disposition devrait être représenté par les entreprises, mais d’autres réponses sont également à l’étude pour réduire l’impact des factures à venir sur les ménages. L’une d’entre elles est l’éventuel relèvement du plafond de l’Isee (l’indicateur de situation économique équivalente, le prisme qui mesure la condition économique de chacun) pour l’accès à la prime sociale, la remise prévue dans la facture pour les familles en situation économique pénibilité et physique. Actuellement, comme établi par le décret ukrainien, la barre est fixée à 12 mille euros pour l’ensemble de l’année 2022. L’hypothèse à laquelle nous réfléchirions est de porter ce niveau à 15 mille euros en élargissant l’audience des bénéficiaires de la prestation.

Le retour éventuel des acomptes provisionnels sur les factures

Parallèlement, la possibilité d’une réédition du mécanisme d’acompte est également en cours d’évaluation. Déjà prévu ces derniers mois par le gouvernement avec des échéanciers de paiement en 10 mois et la possibilité pour les clients domestiques en difficulté de paiement de régler leurs factures en plusieurs fois jusqu’au 30 juin, l’instrument pourrait désormais être répliqué et étendu également aux micro-entreprises, mais il n’est pas encore clair pour combien de temps (nous parlons de 4-7 mois).

L’extension des crédits d’impôt aux entreprises est à l’étude

Jusqu’ici les éventuelles mesures en faveur des familles. Mais le gouvernement prévoit également d’apporter un soutien concret aux entreprises, pour lesquelles une prolongation des crédits d’impôt déjà garantis pourrait donc arriver jusqu’au troisième trimestre pour les consommateurs d’énergie et de gaz, ainsi que pour les entreprises équipées de compteurs électriques de puissance disponible égale. égale ou supérieure à 16,5 kW (et avec une augmentation du coût du kWh entre le 1er trimestre 2019 et le 1er trimestre 2022 de plus de 30 %) et pour celles qui ne consomment pas de gaz, à condition que, dans ce cas également, elles ont subi une augmentation du coût du gaz de plus de 30 % par rapport à la même période de comparaison considérée pour les autres entreprises.



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