Il y a le prix de l’essence sur le TTF à Amsterdam qui est redescendu sous les 50 euros. Et surtout il y a l’attente des nouveaux tarifs du marché protégé que l’Arera, l’Autorité de régulation de l’énergie, des réseaux et de l’environnement, publiera cette semaine, jeudi 2 mars. Les prévisions pour ces jours à venir sont pour une baisse qui pourrait être d’environ 17% sur la facture de février. Sur la base de la nouvelle méthode de calcul introduite en juillet par l’Autorité (résolution 374/2022/R/gaz), en effet, le prix du gaz pour les clients encore sous protection est mis à jour à la fin de chaque mois et publié au premier quelques jours du mois suivant celui de référence, sur la base de la moyenne des prix effectifs sur le marché de gros italien.
Bref, les Italiens constatent un ralentissement de la course aux factures. Les prix de l’énergie continuent de baisser. Un stockage complet et un hiver doux ont fait le reste : le prix du gaz, qui s’établit désormais autour de 50 euros le mégawattheure, a atteint son plus bas niveau depuis 2021. Un ralentissement général. Avec les prix actuels, en effet, des baisses sont également attendues pour l’électricité. Avec pour résultat une économie globale pour les familles estimée à environ 600 euros par an.
L’Italie juste en dessous de la moyenne européenne de consommation de gaz naturel
Un soupir de soulagement donc pour les Italiens qui, comme les Européens aussi, ces 6 derniers mois, coincés entre les prix élevés et l’urgence de la guerre en Ukraine, se sont serré la ceinture en réduisant la consommation de gaz. Toit ou pas de toit, en fait, la consommation de gaz naturel dans l’UE – selon les données d’Eurostat – a diminué de 19,3 % au cours de la période août 2022-janvier 2023, par rapport à la consommation moyenne de gaz au cours des mêmes mois (août-janvier) entre 2017 et 2022. L’Italie se situe autour de 19 %, juste en dessous de la moyenne européenne.
Tabarelli (Nomisma Energia) : en mars une baisse de 17% pour le gaz
Les prévisions formulées ces derniers jours par le président de Nomisma Energia Davide Tabarelli prévoient une baisse de 17 % début mars pour le gaz et de 25 % pour l’électricité le 1er avril (quand Arera publiera la mise à jour trimestrielle également pour la lumière). Un Le scénario a également été confirmé par le ministre de l’Environnement Gilberto Pichetto. “Si la tendance est celle que nous vivons – a-t-il expliqué -, je pense que nous aurons à nouveau une réduction très significative du gaz et aussi de l’énergie dans la prochaine décision d’Arera”.
Coldiretti, c’est réduire les factures qui renforce la confiance
Selon la Coldiretti, réduire les factures d’énergie après des mois de tarifs insensés qui ont mis en péril le budget des ménages contribue à renforcer la confiance des consommateurs. L’augmentation a été enregistrée par les données Istat de février. En effet, la baisse des factures fait pousser plus d’1 foyer sur 3 (35%) où, pour contenir la facture énergétique élevée et réduire les coûts, l’utilisation des cuisinières à gaz a été supprimée. Une situation qui, en contribuant au ralentissement de l’inflation, profite désormais tant aux ménages qu’aux entreprises contraints de faire face à des coûts énergétiques incontrôlables. En fait, les dépenses énergétiques ont un double effet négatif, souligne encore la Coldiretti, car elles réduisent le pouvoir d’achat des citoyens et des familles, mais augmentent également les coûts des entreprises qui sont particulièrement pertinents pour le secteur agroalimentaire en hiver. Les attentes, conclut la Coldiretti, sont désormais bonnes avec la prévision de baisses importantes des tarifs du gaz en février et des tarifs de l’électricité pour le prochain trimestre.