Des permis spéciaux ont été révisés pour les champs Troll, Gina Krog, Duva, Oseberg, Asgard et Mikkel. Cette étape permet à la Norvège de maintenir une production élevée jusqu’à l’année prochaine, ce qui devrait contribuer à compenser la perte de flux de gaz en provenance de Russie.
Plus tôt dans la journée, une grève annoncée dans le secteur norvégien du gaz et du pétrole a provoqué une hausse des prix du gaz en Europe. La crainte d’une nouvelle réduction de l’approvisionnement en gaz, après que la Russie eut précédemment fermé le robinet de gaz, a fait grimper les prix d’environ 10 %.
La grève prévue mardi pourrait affecter jusqu’à 13% des exportations de gaz norvégien, a averti le lobby norvégien du gaz et du pétrole. Trois gisements de gaz seront fermés à partir de mardi et trois autres sites de production suivront un jour plus tard.
L’Europe essaie de réduire rapidement sa dépendance au gaz russe à cause de la guerre en Ukraine, mais ce gaz est toujours nécessaire. Plusieurs pays ont déjà mis en place des plans d’urgence. En Allemagne, qui dépend le plus du gaz russe, les entreprises craignent même de ne pas avoir assez de gaz et pourraient devoir réduire leur production.