Un producteur d’asperges de Linne a été condamné à une amende de 85 000 euros. Selon l’inspection du travail, les employés vivaient et travaillaient dans l’entreprise dans des conditions épouvantables.
En plus de l’amende, le producteur a reçu un «avertissement d’arrêt préventif», ce qui signifie que l’inspection du travail peut arrêter le travail si l’employeur enfreint à nouveau la loi sur le salaire minimum dans les cinq ans.
Relevés et feuilles de temps
Les abus chez le producteur d’asperges de Linne ont été révélés, entre autres, par des déclarations et des feuilles de temps. Cela montrait que les employés devaient travailler plus de 80 heures par semaine pour 7 euros de l’heure. L’Inspection du travail a également établi qu’il y avait moins d’heures rémunérées que d’heures effectivement travaillées.
Pas d’enregistrement correct
Pour avoir enfreint la loi sur le salaire minimum et les indemnités minimales de vacances, le producteur doit payer une amende de 70 000 euros. Parce qu’il n’a pas tenu un enregistrement correct des heures travaillées et du repos dont bénéficie chaque salarié, une amende de 15 000 euros s’y ajoute.
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Contrôle conjoint
En juin de l’année dernière, plus de 50 travailleurs migrants ont été retrouvés dans des «conditions dangereuses et épouvantables» dans le complexe du producteur d’asperges à Linne. Cela s’est produit lors d’une inspection conjointe de la police des étrangers, de l’inspection des affaires sociales et de l’emploi et de la commune de Maasgouw. « J’ai rarement vécu une situation aussi dégradante », a déclaré le maire Stef Strous à propos de la découverte l’année dernière.