Experts en cas d’abus : "Beaucoup de choses ont mal tourné dans le développement de Julian"

Marco H. se porte également bien compte tenu des circonstances. Il dit cela assez gaiement. « J’ai arrêté de fumer et je pense qu’avec l’aide et mon réseau, je continuerai à bien réussir. » Il pense que les médicaments l’ont à nouveau provoqué une rechute. H. est un délinquant sexuel déjà condamné. En 2018, il a bénéficié d’un TBS avec conditions, qui a pris fin en 2022, contre l’avis du service de probation.

Il s’est avéré qu’il avait déjà collecté du nouveau matériel pédopornographique au cours de son traitement TBS. Selon les juges, il a délibérément induit ses pratiquants en erreur et a donné les réponses « souhaitées ». « J’avais peur de devoir rester fermé pendant dix ans. »

Marco H. a rencontré le principal suspect Julian F. via un site de rencontres et a longuement discuté avec F. de la maltraitance des enfants. Il avait également en sa possession de grandes quantités de matériel pédopornographique.

L’Alkmaarder a collaboré aux recherches sur sa personnalité. Il reconnaît qu’il est pédophile. Mais il pense qu’il ne fera plus la même erreur. Il n’aime pas les médicaments qui inhibent la libido. « Je ne pense pas que mes pulsions sexuelles soient malsaines. »

Trouble sexuel

Cependant, les experts concluent à l’existence d’un trouble sexuel et éventuellement d’une hypersexualité. Tout cela en combinaison avec la consommation de cannabis. Le psychologue et le psychiatre le trouvent moins responsable et le risque de récidive est élevé.

Le conseil est de lui imposer à nouveau un TBS assorti de conditions (qui pourraient durer 1 à 2 ans, ndlr), y compris des mesures d’influence sur le comportement et de restriction de la liberté. « Il a une vision optimiste de la mesure dans laquelle il maîtrise sa pédophilie. Cela nécessite une supervision et un contrôle. »

Le service de probation, qui effectue la tâche de surveillance, semble préférer le TBS avec contrainte (qui peut durer 8 à 10 ans, ndlr), parce que H. avait auparavant délibérément trompé et caché l’affaire.

Le procès se poursuivra demain avec, entre autres, les demandes de condamnation du ministère public. Plus tard dans la journée, il y aura un autre article sur le droit de parole qu’a exercé cet après-midi la famille des victimes.



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