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Ces dernières années, il a été plus facile pour les personnes ayant des projets terroristes de se procurer de telles armes lourdes, a déclaré à Radio 1 Nils Duquet, de l’Institut flamand pour la paix. « La Belgique est connue pour son marché illégal d’armes », même si son ampleur n’est pas exactement claire. Alors que les fusils d’assaut étaient autrefois réservés aux vrais durs, ils sont devenus plus répandus en raison de l’augmentation de la criminalité liée à la drogue, selon Duquet. Une grande partie de l’armement a été introduite clandestinement vers l’ouest après la guerre en Yougoslavie.
La Belgique n’en fait pas assez, estime Duquet, qui conseille le Parlement flamand avec son institut. Contrairement aux Pays-Bas et à la Suède, la lutte contre les armes à feu reçoit trop peu d’attention.
Cela devrait être mieux, car cela aide à éloigner les terroristes. Celles-ci restent souvent inaperçues, mais «dès que vous essayez d’obtenir une arme, vous sortez de l’ombre et devenez visible pour les services». L’auteur de l’attentat de lundi soir aurait dû déclencher « toutes les sonnettes d’alarme » à ce moment-là, estime Duquet.