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Les prix du pétrole et du gaz ont considérablement augmenté en raison de la guerre en Ukraine
Les actions du secteur ont également connu de fortes hausses de prix
Selon les experts de la Deutsche Bank, le rallye boursier n’est pas encore terminé
L’année à ce jour a été positive pour les actions pétrolières et gazières. Le prix du pétrole Brent a grimpé à 128 dollars américains le baril, le pétrole léger américain (WTI) a culminé à environ 124 dollars américains. Même après une brève détente sur le marché pétrolier entre-temps, les prix du pétrole restent bien au-dessus de la barre des 100 dollars américains. Les prix du gaz ont également augmenté de manière significative au cours des derniers mois.
La guerre en Ukraine fait grimper les prix
La situation en Ukraine est notamment responsable de l’importante envolée des prix. Depuis le début de la guerre d’agression de la Russie, mais surtout après les dures sanctions économiques imposées par les alliés occidentaux contre la Russie, les prix du pétrole ont connu une nette remontée. La crainte de ruptures d’approvisionnement à long terme combinée aux spéculations sur un embargo sur le pétrole russe avait fait craindre des goulots d’étranglement de l’approvisionnement.
Dans le cas du gaz naturel aussi, c’est la crainte d’une rupture d’approvisionnement qui a été en partie responsable de la hausse massive des prix. En particulier, les spéculations sur un éventuel arrêt des importations de gaz russe via l’Europe ont stimulé l’évolution du marché du gaz naturel.
Les actions des sociétés pétrolières et gazières sont également nettement plus élevées
Dans le sillage des prix du pétrole et du gaz sensiblement plus élevés, les cours des actions des représentants de l’industrie des matières premières ont également augmenté, dans certains cas de manière significative. L’ETF Energy Select Sector SPDR, qui suit l’évolution des prix des principales actions pétrolières et gazières, a déjà gagné plus de 43% depuis le début de l’année. Et est-ce au Dr. Ulrich Stephan, responsable de la stratégie d’investissement pour les particuliers et les entreprises à la Deutsche Bank, la fin de la tendance à la hausse n’est pas encore atteinte.
Dans le bulletin d’information de la Deutsche Bank “Perspectives in the Morning”, l’expert était convaincu que la hausse des prix des actions pétrolières et gazières n’était pas encore terminée. Stephan pointe du doigt les analystes qui pensent que “les cours des actions des sociétés pétrolières ne font que fixer un prix du brut d’environ 65 dollars le baril”. Dans ce contexte, même en cas de baisse des prix de l’énergie, les cours des actions auraient encore “une marge de progression”, souligne-t-il. Une correction significative n’est pas en vue pour l’instant en raison de capacités de production limitées, de faibles stocks et d’une demande toujours élevée.Il s’attend également à de nouvelles révisions positives des bénéfices malgré un ajustement de 20% au cours des trois derniers mois. “Cela comprimerait davantage les PER de 11,9 et 7,7 attendus pour 2022 pour les entreprises aux États-Unis et en Europe”, a poursuivi l’expert.
Les investisseurs qui sont orientés à long terme ne doivent pas ignorer la durabilité des bénéfices actuellement bouillonnants, conseille Stephan. “D’autant plus que la guerre en Ukraine est susceptible d’accélérer la transformation verte.”
Bureau éditorial finanzen.net
L’effet de levier doit être compris entre 2 et 20
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