Expert de la défense : « Les pays européens semblent sur la bonne voie pour livrer également des F-16 à l’Ukraine »

La Belgique est également disposée à aider à la formation, mais la fourniture de F-16 est hors de question. Le Premier ministre Alexander De Croo l’a déclaré la semaine dernière à La Haye, où lui et son collègue néerlandais Mark Rutte ont rencontré le président ukrainien.

Avant que les F-16 ne soient livrés, Joe Biden, en tant que président du pays producteur, doit encore accorder une licence d’exportation. « Avec cette annonce, cette coalition européenne intensifie la pression et fait comprendre à Biden qu’il n’a qu’à dire oui », a déclaré Bolder.

Même dans ce cas, les F-16 occidentaux ne survoleront pas immédiatement l’Ukraine. Bolder soupçonne qu’il faudra encore un an avant que les pilotes soient formés. Outre la formation, la maintenance difficile de ces appareils joue également un rôle. L’expert de la défense soupçonne que la coalition des chasseurs à réaction souhaite également lever des fonds pour un centre de formation de pilotes et de techniciens « pour accélérer les choses ».

Kiev demande depuis un certain temps déjà des avions de combat modernes, tels que des F-16. « L’armée de l’air russe dispose désormais d’avions plus modernes que les Ukrainiens et peut rendre la vie misérable à l’Ukraine à plus grande distance, avec un meilleur radar et de meilleurs missiles », explique Bolder. « Avec les F-16, cette différence serait atténuée, afin que les Ukrainiens soient mieux en mesure de garder leur espace aérien dégagé. » L’Ukraine possède déjà des avions de combat MIG-29 plus anciens, qu’elle a reçus des pays d’Europe de l’Est.

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