Exclusions, déceptions, tensions dans le vestiaire : PSG, toujours la même histoire


Les exclusions de Dembelé et Kimpembe, Gigio sur le banc, des joueurs surpayés et peu utilisés, Luis Enrique ciblé pour la phase défensive. Comme chaque année, à Paris l’envie de grandeur s’effondre au milieu de mille problèmes

La révolte gronde, comme autrefois. Tout a changé au PSG, pour que rien ne change, pourrait-on dire, reprenant la célèbre phrase du Léopard de Luchino Visconti revenu récemment dans les salles parisiennes en version restaurée. Et le parallèle avec le club de l’émir du Qatar est pertinent, puisque Luis Enrique, comme beaucoup de ses prédécesseurs, doit composer avec les tumultes d’un vestiaire sous tension. C’est la faute à la gestion par l’entraîneur espagnol des dossiers délicats, de Dembélé à Skriniar, de Kolo Muani à Kimpembe, en passant par Donnarumma. Et les résultats décevants en Ligue des champions, où la qualification pour les huitièmes de finale est menacée, n’aident pas à calmer le jeu, comme le rappelle aujourd’hui L’Equipe à la Une en évoquant une motion de censure envers l’entraîneur, en parallèlement à la situation gouvernementale et à la chute de l’exécutif de Michel Barnier.



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