Examen de Hollande et d’Irlande pour assurer la 2e place. Koeman se concentre sur Reijnders

Après le 3-0 infligé à la Grèce, les Oranje tentent de se confirmer pour rester derrière la France, se qualifier et balayer toutes les grognes.

Alec Cordolcini

L’école néerlandaise n’est pas morte, mais elle ne s’y sent toujours pas si bien. Du moins, si par école néerlandaise on entend le 4-3-3 qui a fait l’histoire du football orange, mais qui ne fonctionne plus depuis maintenant une bonne décennie. Lors de la Coupe du monde au Qatar, Van Gaal s’est présenté avec une défense à trois, comme cela s’était déjà produit – avec succès – en 2014 au Brésil, lorsque les Pays-Bas avaient obtenu la troisième place en finale. Entre-temps, séries catastrophes de ceux qui l’ont remplacé (Hiddink, Blind), avec un Championnat d’Europe et une Coupe du monde ratés, avant la reconstruction entamée par Ronald Koeman. Celui qui, pourtant, revenu en selle après le Qatar, s’était une fois de plus présenté comme le gardien d’une tradition que le peloton continuait de rejeter, comme en témoigne le 0-4 subi par la France lors du premier match du groupe de qualification pour l’édition 2024. Championnats d’Europe. Un malaise qui n’avait même pas disparu lors de la victoire évidente, mais pas du tout excitante, contre Gibraltar, en effet, il avait été exacerbé par la débâcle à domicile en Ligue des Nations, où il y avait eu deux défaites contre la Croatie. et l’Italie respectivement.

Bons locaux

Le 3-0 contre la Grèce vendredi a apaisé l’atmosphère, grâce à un 3-5-2 qui a vu les Néerlandais dominer le terrain pendant tout le match, contribuant à apaiser un environnement quelque peu tendu. Car s’il est vrai que l’équipe hellénique était tout sauf un adversaire irrésistible, le milieu oranje avait besoin d’une victoire convaincante comme du pain, tant pour le classement (grâce à la victoire, les Pays-Bas ont grimpé à la deuxième place du groupe, atteignant la Grèce, qui cependant joué un match de plus) autant que pour le moral. Surtout compte tenu d’un voyage difficile comme celui en Irlande, car ce sont les forces moyennes qui peuvent causer le plus de dégâts aux équipes nationales dans la phase de transition. Forme mise à part, Koeman a reçu des réponses positives de plusieurs joueurs, principalement celles des deux joueurs milanais. Dumfries a été dévastateur sur le flanc droit, fournissant les passes décisives sur les buts de Gakpo et Weghorst et confirmant sa préférence pour un rôle d’arrière latéral plutôt que d’arrière latéral dans une défense à quatre. L’impact de Reijnders a également été très bon, entrant en seconde période à la place de De Roon et étant proche de marquer à plusieurs reprises. Le joueur de l’AC Milan, en excellente forme, était le 18e débutant pour les Pays-Bas sous la direction de Koeman comme entraîneur. Les prix des grands joueurs émergents sont également en hausse : parmi les premiers Frenkie de Jong (qui a pourtant rarement marqué en orange) et Gakpo, parmi les seconds Xavi Simons et Geertruida.





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