Evenepoel remporte la Clásica San Sebastián après un beau solo, Mollema de retour dans le top dix


Remco Evenepoel a remporté la Clásica San Sebastián pour la deuxième fois de sa carrière. Le Belge de 22 ans a marqué les esprits en réalisant un solitaire de 45 kilomètres. Bauke Mollema (quatrième) a terminé dans le top dix de la classique espagnole pour la dixième fois.

Evenepoel s’est détaché de ses concurrents sur l’Erlaitz, une montée de quatre kilomètres avec une pente moyenne de 10,4 %. Le coureur de Quick-Step Alpha Vinyl entame alors une longue marche victorieuse.

Il a terminé après 224 kilomètres avec une avance de 1,58 minute sur le Russe Pavel Sivakov. Tiesj Benoot a franchi la ligne en troisième après 2,31 minutes et a ainsi complété le succès belge.

Evenepoel a également remporté la Clásica San Sebastián en 2019. C’était sa grande percée avec les pros pour les meilleurs talents belges de l’époque. Il a remporté sa deuxième classique ce printemps avec Liège-Bastogne-Liège.

Mollema a terminé quatrième au Pays basque espagnol et a raté de peu une place sur le podium. Pourtant, le vainqueur 2016 termine dans le top 10 pour la dixième fois en onze participations. Ce n’est que lorsqu’il a fait ses débuts en 2008, lorsqu’il a démissionné, qu’il n’a pas réussi à le faire.

Remco Evenepoel a remporté la victoire en solo de manière impressionnante.

Remco Evenepoel a remporté la victoire en solo de manière impressionnante.

Remco Evenepoel a remporté la victoire en solo de manière impressionnante.

Photo: Getty Images

Evenepoel ne laisse pas les poursuivants s’approcher

Evenepoel s’est emparé de l’avant-dernière d’un total de six pentes pour secouer vigoureusement l’arbre. Simon Yates a pu suivre pendant un moment, mais avant le sommet de l’Erlaitz, le Belge a également secoué le vainqueur de la Vuelta 2018.

Alors qu’Evenepoel entame son impressionnant solo de 45 kilomètres, un groupe se forme derrière lui avec Sivakov, Benoot et Rodríguez. Quelques instants plus tard, Mollema a également réussi à se joindre, tandis que Yates a été récupéré.

Dans une ultime tentative pour retrouver Evenepoel, Sivakov et Rodríguez d’INEOS-Grenadiers ont chassé les poursuivants. Le Belge déchaîné n’a cependant laissé personne s’approcher.

Lors de la dernière montée, le Murgil long de deux kilomètres (une pente de près de 10 pour cent) il a même couru à près de deux minutes. Du coup, il pouvait se permettre de ne plus prendre de risques dans la difficile descente et fêter longuement la victoire.



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