Toujours dans le cyclisme, la fédération mondiale a annulé tous les protocoles introduits en 2020, mais les équipes ont continué à effectuer les tests antigéniques pour leur sécurité, gérés de manière indépendante et sans obligations.

par nos correspondants L. Gialanella – C. Scognamiglio

– Césène

Remco Evenepoel doit dire adieu au Giro d’Italia 2023 pour un prélèvement Covid positif le jour où il avait volé dans le contre-la-montre Savignano sul Rubicone-Cesena, parcouru à une vitesse de 50,724 km/h, sous la pluie. Voici les raisons.

les règles

L’ère du Covid est révolue et l’OMS (l’Organisation mondiale de la santé) avait déclaré début mai, à quelques jours du début de la course rose, la pandémie de coronavirus qui avait causé sept millions de morts dans le monde était terminée. Déclassé en épidémie, sans qu’il soit besoin de mesures supplémentaires pour le citoyen : hormis les urgences et les résidences pour personnes âgées, où le masque est toujours obligatoire. Toujours dans le cyclisme, la fédération mondiale a annulé tous les protocoles instaurés en 2020 alors que, en pleine urgence, le cyclisme était parmi les premiers grands sports à reprendre une activité en août. Les tests antigéniques avaient été introduits en avant-première dès le Giro 2020 pour un dépistage immédiat sur la caravane et flanqués des PCR moléculaires en cas de doute ou de positivité. La race rose avait ouvert la voie. Equipes, organisateurs et coureurs unis en 2020, 2021 et 2022 dans un effort gigantesque pour assurer la sécurité. Coachs, flagships et chambres d’hôtel assainies par des structures spécialisées.

la situation

Mais maintenant ce n’était plus qu’un souvenir, l’UCI avait annulé toute obligation de contrôle et même les masques avaient disparu des courses. Il n’y a même plus la quarantaine en cas de positivité. Pourtant, les équipes ont continué à effectuer des tests antigéniques pour leur propre sécurité. Des épreuves qu’ils gèrent en toute autonomie, dégagés de l’obligation de communiquer les résultats tant à l’UCI qu’aux organisateurs. Ils le font eux-mêmes et ils n’ont de comptes à rendre à personne. Les contrôles antigéniques, ceux qui donnent le résultat en quelques minutes. C’est l’un d’eux qui éloigne Evenepoel de la race rose. Le Giro l’a remercié dans un tweet et lui a donné rendez-vous pour 2024.





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