Evenepoel frappe presque une femme de passage dans la phase finale « trépidante » et obtiendra une histoire du jury : « Inacceptable »


Il a fait demi-tour, juste après la ligne d’arrivée. Linea recta vers la voiture du jury du concours. En colère et furieux, semblait-il. « Bouleversé », l’appelait Evenepoel. « Un peu choqué même, de cette situation très étrange dans la phase finale. Je voulais signaler ce qui s’était passé et demander si tout le monde serait placé en même temps. Parce qu’il y avait des trous. Bizarre, c’était sûr. Parce que toute la foule agitée ne s’est pas croisée dans les cinq ou six derniers kilomètres ? Voitures garées sur le côté, rapides à l’intérieur des virages jonchés de gravier. Evenepoel : « Vous devriez jeter un œil à 200 mètres de la ligne. Trépidant. Parfois carrément dangereux. Et donc, par définition, inacceptable.

Evenepoel à propos de la séparation : « Je pensais que je devais aller à gauche »

Pourtant, tout semblait aller pour le mieux à Soudal-Quick.Step. Evenepoel-Lampaert-Morkov. Et puis Fabio Jakobsen qui le terminera magistralement. Jusqu’à… ce « moment de peur » conscient dont parlait le champion du monde. « J’étais juste en train d’éteindre ‘Lampie’. Mais soudain, la route se sépare. Gauche? Droite? Je ne savais pas. Pendant la reconnaissance il nous a semblé aller à droite. Mais maintenant rien n’était indiqué du tout, tout était ouvert. J’ai donc choisi la gauche, car cela me paraissait le chemin le plus court. Mais à ma grande surprise, des gens traversaient encore la route. J’ai failli percuter une femme à pleine vitesse, vent dans le dos. Non, ce n’était pas une belle finale. Ils devraient en tirer des leçons. Dans la réalisation que les sorties se produisent sans réfléchir. C’est-à-dire avec au moins 70 km/h d’esprit à zéro et en accélérant juste.

Sam Bennett bat Michael Morkov. Danny Van Poppel applaudit également après avoir parfaitement guidé l’Irlandais, Sagan arrive derrière lui.Photo Photo Nouvelles

A la tente de l’équipe, derrière l’arrivée, la discussion avec le commissaire de course se poursuit un moment. Et enfin scellé comme il se doit : par une poignée de main. « Je suis particulièrement désolé pour Fabio », pleura un moment Evenepoel. « Jusque-là, nous faisions tout parfaitement. Même Jan Hirt, qui avait un peu peur avant la course de ne pas pouvoir faire son travail en finale, y a contribué. Il m’a déposé et ensuite c’était à moi de tenir le rythme et de contrôler les autres équipes. Ça a marché. Nous étions bien positionnés. Mais au final, Fabio n’a jamais pu conduire son sprint. Alors qu’il est a priori le plus rapide du peloton. C’est un inconvénient. Vers une nouvelle opportunité. Avec, espérons-le, un meilleur suivi.

Evenepoel est allé chercher une histoire auprès du jury du concours peu après l'arrivée.  Photo Photo Nouvelles

Evenepoel est allé chercher une histoire auprès du jury du concours peu après l’arrivée.Photo Photo Nouvelles

Le Tour de San Juan dure huit jours. Le centre de gravité tombe sur la cinquième étape, avec une arrivée à plus de 2 600 mètres. Aujourd’hui – malgré beaucoup de dénivelé positif – les sprinteurs semblent repartir dans l’étape la plus longue de la semaine, bonne pour 201 kilomètres.



ttn-fr-31