Euroligue amère également pour Virtus : l’Efes gagne 76-67 à la Segafredo Arena


Bolognesi battu lors de son premier match en Europe : après une excellente première mi-temps de Cordinier, Oturu prend l’avantage, puis Larkin se charge de clôturer le match en faveur au son des triples

Giovanni Girolimetti

4 octobre – 23h37 -MILAN

Après le mauvais départ d’Olimpia, de mauvaises nouvelles arrivent également de Bologne : à la Segafredo Arena, l’Efes bat Virtus 67-76, gâchant ainsi le début de l’Euroligue Black Vu. Malgré une excellente première mi-temps au cours de laquelle les hommes de Banchi se sont exaltés grâce à la circulation rapide du ballon, les espoirs de Virtus ont finalement été brisés d’abord par le physique d’Oturu (14 points et 9 rebonds) puis définitivement annulés par le grand talent offensif de Larkin, qui clôture l’entraînement avec des triples. Grand absent de la soirée, Will Clyburn, cité en facteur la veille, termine son match sans aucun panier.

ÉQUILIBRE

Un début pas facile pour Virtus, qui s’écrase immédiatement contre la taille d’Oturu et rate également la clôture autour du périmètre, concédant quelques triples gratuits. Heureusement pour les Bianconeri, Cordinier a eu un grand impact sur le match, se montrant brillant tant depuis l’arc que dans ses accélérations. Et c’est précisément dans la course que Segafredo trouve la clé pour diviser la première mi-temps : avec une rotation de ballon rapide et efficace, la défense de l’Efes n’a pas le temps de s’aligner et l’équipe locale prend ainsi l’avantage. Mais lorsque la circulation virtuose cesse de porter ses fruits (notamment depuis l’extérieur de la zone), les Turcs reviennent à l’attaque. La première partie du match se termine sur un match nul (36-36). La bonne et la mauvaise nouvelle pour le Black Vu viennent des grands ex de la soirée, Zizic et Clyburn : le Croate drive avec ses jeux sous le panier, tandis que l’Américain est totalement anonyme (zéro point pour lui).

CHUTES DE BOLOGNE

Le début du troisième quart-temps a été une nouvelle fois inconfortable pour les hommes de Banchi, qui ont eu du mal à résister à la pression défensive de l’Efes et ont également souffert des débordements de Bryant. Oturu annule Zizic, le chiffre d’affaires augmente, Bologne reste vide pendant près de 5′ et les Turcs s’enfuient. C’est à un Shengelia extraordinaire de mener la charge pour le retour de son équipe avec un 14-2 qui met fin au moment de perturbation prolongée et ramène le Black Vu à la surface. Mais dans la dernière fraction, Shane Larkin prend la tête, après s’être disputé avec le fer tout au long de la soirée, il s’éclaire soudain de loin au moment qui compte le plus. Cela se termine 67-76, laissant à Segafredo un mauvais goût pour ses débuts en Euroligue.

Virtus: Cordinier 16, Shengelia 12, Zizic, Belinelli et Diouf 7

Éph: Oturu 14, Bryant 12, Larkin 11





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