Les avocats, les professionnels qui ont le plus perdu de revenus en 2020, ont le plus souffert des conséquences du Covid, alors qu’à l’opposé, l’année de la pandémie et du confinement a été très positive pour les vétérinaires qui ont vu leurs revenus augmenter, d’une année à l’autre, de 10 %. La photographie de l’impact du Covid sur les freelances se situe dans ces deux extrêmes.

Pour élaborer les données de comparaison pour Il Sole 24 Ore est le Centre d’étude de l’association des caisses professionnelles, Adepp, sur la base des déclarations envoyées en 2021, relatives aux revenus 2020. Une analyse qui n’inclut pas les notaires, les pharmaciens et les agents commerciaux : les caisses respectives ne connaissent pas les revenus car la cotisation s’effectue sur d’autres paramètres.

Globalement, l’impact de la pandémie sur les praticiens n’a pas été aussi dévastateur que les prévisions pourraient le laisser croire : seules huit catégories sur 20 ont un signe moins. En effet, de 2019 à 2020, le revenu moyen global a même légèrement augmenté passant de 32 109 à 32 463 euros.

Un résultat auquel, au moins en partie, le soutien supplémentaire des Fonds eux-mêmes et du gouvernement aurait également pu contribuer. De même que certaines recettes relatives aux activités 2019 ne sont pas exclues car le principe de trésorerie s’applique aux professionnels.

En flexion

Bien sûr, en décomposant en catégories le discours est différent. Avec les avocats, tout le front des professions techniques a souffert. Les architectes et ingénieurs sont passés de 28 381 à 27 425 (3,4 %), les géomètres de 3,8 %.



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