Étude, terrain et pas de réseaux sociaux : Rodri, le Ballon d’Or de la normalité


Sa victoire est l’aboutissement d’une carrière construite petit à petit. Depuis le moment où, à 11 ans, il lui manquait des kilos et des centimètres, jusqu’au moment où il a annoncé à son père qu’il voulait quitter le football, le milieu de terrain espagnol s’est consacré saison après saison.

Le garçon d’à côté est arrivé sur le toit du monde du football. Rodrigo Hernández Cascante, Madrilène de naissance et Mancunien d’adoption, est le premier Ballon d’Or de la nouvelle ère, après Messi et Cristiano Ronaldo absents du vote final pour la première fois depuis 2003. Dans son discours émouvant et sincère au Théâtre du Chatelet parisien Rodri, après s’être reposé sur des béquilles, a remporté le prix pour les Espagnols de la génération qui l’a inspiré, Xavi, Iniesta, Casillas et surtout son idole et inspirateur « Busi », ou Sergio Busquets, puis il a rappelé qu’il représente la réussite de la normalité : « Un garçon qui étudie et s’entraîne ». Oui, car Rodri est diplômé en économie et ne pense presque qu’au football, à tel point qu’il n’a pas de réseaux sociaux.



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