"Être sans peur". Les phrases de motivation de Pioli imprimées dans le tunnel de San Siro

« Soyez un guerrier, pas un inquiet » écrit en grosses lettres : l’idée du slogan est venue du coach. Inspiration d’un livre de coach de vie

Pioli en noir total n’est sans précédent qu’en apparence : l’âme est toujours la même. Juste, pugnace. « Sois un guerrier, pas un inquiet », sois un guerrier, n’aie pas peur : telle est la phrase imprimée dans le tunnel qui mène des vestiaires à la pelouse de San Siro. Sur le mur rouge, les (énormes) caractères sont écrits en noir et blanc. L’Anglaise fait ressortir l’assonance et c’est ce qu’avait pensé Hayley L Silk, coach de vie qui en a fait le titre d’un livre.

Qui ajoute en couverture : « Une approche éclairante pour surmonter 12 soucis quotidiens » : une lecture motivante qui propose des solutions pratiques, des outils de coaching et des expériences personnelles. Pioli s’en est inspiré, à tel point qu’il est devenu le slogan qui accompagne l’équipe sur le terrain. Sur le personnage il a construit l’ascension vers le succès : « Mes parents avaient plus faim que tous ».

ventre plein

Le départ de samedi a montré que Milan n’avait pas encore le ventre plein. L’appétit vient en mangeant et tout le monde est prêt à se mettre à table : qui était là et qui vient d’arriver. Pioli veut un groupe élargi de propriétaires et semble l’avoir déjà trouvé : Diaz et Rebic, théoriquement hors de la formation type, lui ont offert la victoire dès ses débuts. De Ketelaere et Origi sont entrés avec détermination. Krunic n’a pas fait regretter Tonali, Saelemaekers joue avec Messias. Etc. Un travail de gestion sur lequel Pioli pourrait écrire son propre livre. Gestionnaire de ressources, entraîneur sur le terrain, psychologue à l’extérieur : Pioli poursuit sa méthode. Même sous une toute nouvelle apparence : hier, il s’est présenté au stade en pantalon et chemise noire. En attendant le nouvel uniforme officiel, il préfère éviter le costume et garder un certain style même sur le banc.

pressage

A Milan, il a déjà confectionné un costume sur mesure, profitant de l’enthousiasme des jeunes et de l’expérience des personnes âgées. Ses guerriers épuisent l’adversaire par la pression : ils attaquent partout, même dans la zone offensive. Et la balle entre les pieds, ils récitent la partition par cœur. Après la victoire sur l’Udinese, Pioli a rappelé hier ses joueurs à Milanello, laissant le 15 août au repos : pour lui quelques heures de détente à Forte dei Marmi, avant le rendez-vous au centre sportif prévu demain. Samedi a ouvert l’après-midi avec l’hommage des fans : « Pioli est en feu », était le slogan qui a salué l’entrée sur le terrain. Et il a clôturé la soirée par des compliments dans le vestiaire de la part de la direction : « Eh bien monsieur, maintenant il n’y en a plus que 37… ». Au milieu, Pioli a réitéré la direction : « Nous retirons beaucoup de choses positives et beaucoup de choses à travailler, comme c’est normal compte tenu de la période. Nous avons une bonne saison devant nous, nous avons bien commencé, nous devons travailler parce que aussi dans ce match, nous avons fait des erreurs et nous en ferons d’autres. Nous ne pouvons pas penser à être parfaits mais nous devons penser à être aussi parfaits que possible « . Trop long à imprimer sur les murs des vestiaires. Mais l’entraîneur, le manager, le psychologue ne se lasseront pas de le répéter.



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