La commune de Borger-Odoorn souhaite prendre des mesures pour améliorer le marché du logement et alléger le fardeau des soins de santé. GroenLinks et D66 souhaitent réaliser un refuge de crise à long terme pour 200 demandeurs d’asile. Entre-temps, le D66, le CDA, le Gemeentebelangen et le VVD plaident en faveur de maisons de retraite pré-informelles afin de favoriser la fluidité du marché du logement.
Ces initiatives amélioreront non seulement la qualité de vie des aidants naturels et des bénéficiaires de soins, mais apporteront également une solution au marché du logement tendu et aux besoins en matière de soins dans une commune vieillissante telle que Borger-Odoorn.
L’accueil des demandeurs d’asile est un sujet abordé lors de nombreuses réunions du conseil, et il est également abordé lors de la discussion du mémorandum-cadre. GroenLinks et D66 soumettent conjointement une motion visant à impliquer la municipalité dans la résolution de la crise de l’accueil.
Pieter de Groot (GroenLinks) propose de réaliser un refuge de nuit de crise à long terme et à grande échelle pour un maximum de 200 demandeurs d’asile, en concertation avec le COA et la Croix-Rouge.
John Goeree (D66) soutient cette proposition et souhaite proposer à nouveau un hébergement de nuit dans les mêmes conditions qu’au début de cette année, mais pour une période plus longue. Goeree : « Il est clair que nous ne devons pour l’instant rien attendre de La Haye en termes de solution à la crise de l’accueil. »
La majorité du conseil a voté contre cette proposition. Par exemple, Arne Joling (VVD) expose au conseil la politique du nouveau cabinet. « Nous préférons limiter les afflux maintenant que la loi de dispersion est supprimée. Cela aidera mieux nos communes voisines qu’en les accueillant à bras ouverts. » Le conseiller Jansen souligne qu’il veut faire preuve de solidarité envers les municipalités voisines. « Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce qui se passe ici. »
À Borger-Odoorn, le soin est d’une importance primordiale. Par exemple, le CDA, le D66, le Gemeentebelangen et le VVD souhaitent contribuer au marché du logement et au secteur de la santé en autorisant les maisons de retraite pré-informelles sous certaines conditions. Ils ont soumis une motion dans laquelle ils demandent au conseil d’élaborer une politique et d’enquêter sur les expériences d’autres municipalités.
John Goeree (D66) a souligné : « Une maison de retraite informelle ne peut être placée que s’il existe une indication de soins, le flux sur le marché du logement est complètement bloqué. » Selon le parti, les maisons de retraite pré-informelles peuvent favoriser la fluidité du marché du logement et alléger la pression sur le système de soins.
Margreet Wegman-Post (CDA) ajoute que la population vieillissante de la municipalité nécessite des solutions de logement innovantes. « Nos personnes âgées méritent une belle maison, un endroit où elles se sentent en sécurité. Les maisons pour la vie sont importantes, mais pensons aussi aux maisons générationnelles. Des maisons où jeunes et vieux vivent ensemble dans un même bâtiment ou sur un même terrain, où l’expérience et l’enthousiasme se rencontrent. «
Wegman-Post rapporte que la demande de maisons de génération, telles que les « maisons kangourous » et les maisons de retraite pré-informelles, augmente dans notre municipalité. De nombreuses communes ont déjà une politique adaptée à cet effet. En soumettant une motion, les factions espèrent que ce sujet retiendra également l’attention à Borger-Odoorn.
La conseillère Ankie van Tongeren aimerait mener des recherches sur les maisons de retraite pré-informelles. « Nous pouvons aborder ce problème de manière globale, je pense à une étude de faisabilité. Si nous commençons immédiatement à rédiger une politique, mais que la faisabilité n’est pas prometteuse, alors nous nous trompons de séquence. » L’ensemble du conseil est d’accord avec Van Tongeren et vote en faveur de cette motion.