Le carburant est toujours cher, les prix chez le distributeur recommencent à courir. La moyenne nationale de l’essence en mode libre-service revient pour casser les 2 euros/litre. Un niveau qui avait été atteint début mars, alors que la baisse du droit d’accise de 30,5 cents le litre décidée par le gouvernement à partir du 22 mars n’était pas encore en vigueur. Sans tenir compte de la réduction d’impôt, nous serions aujourd’hui à 2,31 euros/litre. Pour cette raison, le gouvernement envisage une prolongation de la réduction des droits d’accises sur les carburants jusqu’à fin juillet. Les remises actuellement en vigueur expirent le 8 juillet et l’orientation – également compte tenu des ressources disponibles – serait de procéder mois par mois.
Salvini fait pression pour renouveler la remise
L’intervention est dans l’air et toutes les parties essaient de se l’approprier. « J’ai demandé au ministre de l’Economie, Daniele Franco, de renouveler la remise sur l’essence pour tous les Italiens au moins pour tout l’été. Car si cette malheureuse guerre dure des mois, l’essence risque d’atteindre 3 euros le litre et pour des millions d’Italiens ce serait une catastrophe », a déclaré le chef de la Lega Matteo Salvini en marge d’un rendez-vous électoral. « Je me rends donc compte que – a ajouté Salvini – grâce à la Lega et à notre gouvernement, la remise sur l’essence qui expire début juillet sera renouvelée pendant des mois pour aider les familles italiennes en difficulté »
Pd : plafonnement du prix de l’essence pendant deux mois
Il s’agit d’une pression bipartite sur le gouvernement pour qu’il intervienne pour contenir les répercussions sur les familles et les entreprises déjà épuisées par des mois de hausses de prix. Le Parti démocrate, de son côté, pousse pour un plafonnement pendant deux mois du prix de vente des carburants. Il le fait avec un amendement à l’aide dl, en commission à la Chambre. Une mesure destinée à atténuer les coûts pour ceux qui travaillent et qui se déplaceront en voiture cet été.
Le prix augmente
L’idée trouve les applaudissements des consommateurs, selon lesquels effectivement la mesure ne devrait pas être limitée à l’été mais étendue à toute l’année. Les fortes hausses des tarifs, qui se poursuivent depuis des semaines malgré une baisse des accises de 30 centimes en vigueur, ont porté le prix moyen de l’essence en libre-service à 2.009 euros le litre (1.985 la valeur précédente). Lorsqu’il est servi, le vert est déjà à 2,134 € le litre, ce qui signifie que, sans la baisse des droits d’accises instaurée en mars, il serait déjà au-delà du record historique d’il y a 46 ans (2,31 € aux valeurs actuelles en 1976) . Des prix records qui, dans un pays comme le nôtre, où 85 % des marchandises transitent par la route, risquent d’avoir un effet d’avalanche – prévient la Coldiretti – sur les coûts des entreprises et les dépenses des consommateurs.