Essence et gazole : hypothèse d’accises mobiles, baisse de 15 centimes

Le conseil des ministres de vendredi discute de l’énergie et des carburants coûteux. Camion en grève le 4 avril. Bonomi : « Réduire les impôts indirects »

Alessandro Conti

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alpha_conti

le 17 mars

L’hypothèse est celle d’un droit d’accise mobile pour maintenir le prix de l’essence et du diesel à 15-20 centimes le litre. Il sera débattu en conseil des ministres vendredi 18 après-midi dans un rendez-vous axé sur l’énergie chère. Entre-temps, une grève des transporteurs routiers a été déclenchée par Unatrans le 4 avril en raison du coût record du carburant et des additifs. « Pour limiter l’impact sur les consommateurs finaux, l’hypothèse d’appliquer un droit d’accise mobile sur les carburants est envisagée », a expliqué le ministre de la Transition énergétique Roberto Cingolani au Sénat.

Comment ça marche

Le droit d’accise mobile est une mesure déjà adoptée entre 2007 et 2008. La durabilité repose sur des recettes de TVA plus élevées en raison de l’augmentation des prix et de la demande. Selon une première estimation, cela représenterait un revenu supplémentaire de 600 à 700 millions au cours des trois premiers mois de 2022, comme le rapporte le Sole 24 minerai. Cependant, toute réduction du prix des carburants affecterait également la TVA entrante. Par exemple, 10 centimes de droits d’accises en moins, explique le journal économique, feraient baisser les revenus de l’Etat de 2,2 centimes supplémentaires de TVA.

« via les impôts indirects »

Cependant, selon le président de la Confindustria Carlo Bonomi, interrogé par Messagerl’accise mobile n’est pas la solution : « Il faut baisser une fois pour toutes les impôts indirects sur les carburants. Il n’est pas possible que l’Etat profite en ce moment d’une recette supplémentaire de plusieurs milliards et songe ensuite à baisser le prix chez le distributeur de seulement 15 centimes par litre – a déclaré Bonomi au journal romain – Dans aucun pays européen, les droits d’accise et la TVA ne sont égaux à 123% du coût industriel du carburant. Il est fou que même aujourd’hui des rumeurs telles que la crise de Suez de 1956, la reconstruction de le Vajont, l’inondation de Florence, le tremblement de terre du Frioul ».

tendances des prix

Pendant ce temps, les prix à la pompe restent régulièrement bien au-dessus de 2 euros, avec de l’essence et du diesel qui oscillent entre 2,2 et plus de 2,3 euros le litre selon que l’on utilise le self ou le servi. En janvier 2022, le prix moyen était de 1.764 € pour l’essence et de 1.632 € pour le diesel. Dans la grande variabilité des tarifs qui caractérise cette semaine, comme le rapporte Journal de l’énergie, on assiste aujourd’hui à de nouvelles actions à la baisse des entreprises sur les prix conseillés des carburants. En particulier, Eni baisse (pour le troisième jour consécutif) de 3 cents sur l’essence et le diesel, IP baisse de 8 cents sur le diesel et le vert, tandis que Q8 et Tamoil baissent de 5 cents.





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