Essayer Mancini serait une erreur. C’est tout le système du football qu’il faut refonder

Le Championnat d’Europe remporté a été un heureux intermède entre des années de déceptions en équipe nationale et en clubs. Notre football paie un prix énorme : il y a encore un manque de vision et il n’y a pas de courage

Les miracles ne se répètent jamais. On a attendu, on a espéré, on y a cru. La nuit de Palerme apporte au contraire une amertume sans bornes. Pas de câlins, mais les yeux écarquillés et incrédules de Mancini et Vialli regardant un groupe de joueurs macédoniens en fête. Nous n’allons pas à la Coupe du monde pour la deuxième fois consécutive, car le football italien est resté à la périphérie de celui évolué, malgré le fait que nous nous étions trompés, en juillet, à Wembley, que nous avions enfin retrouvé notre place. en tête de tableau parmi les grands footballeurs. Cela ne s’est pas passé ainsi. Le mois du Championnat d’Europe n’a été qu’une parenthèse heureuse au milieu d’années de déceptions entre l’équipe nationale et le club en coupes. Quelques éclairs (le blues de Conte) mais toujours trop peu pour un pays qui a remporté quatre Coupes du monde, atteignant six fois la finale.



ttn-fr-4