Épicerie gratuite du patron : « J’achèterai du steak et du vin plus cher »


Pas une boîte avec du vin et du pâté, mais une surprise spéciale pour les employés de Yonego. Le propriétaire d’une société Internet à Breda paie les courses de son personnel tout au long du mois. Est-ce à dire que les salariés boivent du champagne et du caviar tout le mois ?

Écrit par

Lois Verkooijen

Au lieu d’un colis de Noël, les plus d’une centaine d’employés de Yonego ont tous reçu un dossier, un sac de courses et une enveloppe dorée. Ils peuvent mettre leurs tickets de supermarché, de boulangerie et de boucherie dans l’enveloppe tout au long du mois de décembre.

L’un des plus chanceux raconte vendredi à Omroep Brabant le moment où il a reçu le colis. « Personne ne le savait et il a fallu un certain temps avant que le sou ne tombe. Il y eut un silence de mort pendant quelques secondes. Puis les gens ont commencé à applaudir. Je crois que j’ai dit mille fois merci. »

« Je fais confiance à mes collègues. »

Le propriétaire de l’entreprise, Joris Toonders, a apprécié le moment de la révélation : « Je n’ai jamais vu cent collègues aussi calmes ensemble. »

Il n’a pas peur que les gens profitent de son initiative. « Je ne sais pas ce que les gens font normalement pour l’épicerie et s’ils vont acheter quelque chose de plus, mais je fais confiance à mes collègues. » Selon Toonders, la culture et l’ambiance de l’entreprise sont très importantes : « Vous devez faire confiance à vos collègues et ils doivent le ressentir aussi. »

« J’ai vraiment couru comme un poulet sans tête dans le supermarché. »

Et cette confiance du patron semble justifiée : « Le champagne et le caviar pourraient se faire, mais on attend de nous qu’on les manipule correctement, alors on fait ça », confie un employé. « C’est comme ça qu’on se traite toujours ici. C’est pourquoi quelque chose comme ça peut aussi être donné », dit-il.

Une collègue a déjà fait ses courses. Une expérience particulière, pense-t-elle. « Vous voulez tout jeter dans votre panier, mais pas trop. Alors j’ai marché un peu comme un poulet sans tête dans l’Albert Heijn. Enfin, elle s’est retenue. « Je n’ai acheté qu’un steak et un vin un peu plus cher. Sinon, je ne l’achèterais pas. »

“Bel esprit de Noël, surtout pendant cette période.”

Là où les employés gardent leur sang-froid, les gens dans la rue qui entendent parler de l’initiative sont plus disposés à se lâcher. « J’aurais aimé ça aussi », dit un homme. « Je pense que j’essaierais d’en tirer le meilleur parti. » Vraiment chasser le patron à grands frais, il pense que c’est aller trop loin. « Après cela, bien sûr, je dois continuer avec mon employeur. » Les réactions au patron généreux sont positives : « Quelle belle idée de Noël ! », confie une femme. « Surtout de nos jours, j’adore ça. »

Et l’année prochaine ? Toonders n’a pas à se surpasser. « Une fois que cette idée m’est venue à l’esprit, j’avais hâte de le dire à tout le monde. On verra ce qu’on fera l’année prochaine. »

LIRE AUSSI : Le patron paie toutes les courses de son personnel en décembre



ttn-fr-32