Épaulettes: "Scudetto ? Dommage pour les points perdus, mais on va essayer. Maintenant, pensons à battre Mou"

L’entraîneur bleu a admis qu’après le KO avec la Fiorentina, les chances d’atteindre le titre ont diminué, mais promet de ne pas abandonner

Une relation qui reste forte, celle entre Luciano Spalletti et Roma. Malgré les sifflets et les insultes subis lors de ses dernières apparitions à l’Olimpico. L’entraîneur passe dessus et souligne : « Splendide relation avec les joueurs que je continue encore d’entendre ». Puis une blague sur Nainggolan : « Au prochain tour je le mettrai dans mon staff : avec lui c’est facile de faire comprendre aux joueurs ce qu’il ne faut pas faire… ». Défi redouté car : « Ils sont un piège pour nous et nous pour eux. Celui qui se sent le plus menacé gagnera. Vous ne gagnez pas avec le ‘power on’, mais avec la conscience de ce que vous avez à faire ».

louange de Mou

Avec le Portugais, il y a une vraie estime : « J’apprécie beaucoup la capacité de Mourinho à vous faire comprendre ce qu’il pense. En cela, il me rappelle beaucoup mon frère Marcello. C’est peut-être un homme qui est en passe de devenir une légende. Vous écrivez tous que je ne l’ai jamais battu et c’est vrai. Pour gagner un défi avec lui, il faut battre une légende ».

Tactiques et choix

Le carré demande à voir Mertens et Osimhen ensemble dès le départ. Mais la pensée n’est pas celle du coach : « C’est possible de les voir. Ils étaient là aussi dimanche. Quand on était à égalité et qu’on s’étirait, ils étaient là… J’accepte l’idée des supporters mais je dois penser à l’équilibre de l’équipe ». Et là aussi la défense des milieux de terrain les plus critiqués du dimanche démarre : « J’ai vu Fabian beaucoup mieux à l’entraînement. Il a moins d’inconfort et fait partie de ceux qui peuvent débuter en tant que starter. Zielinski me semble aussi aller bien, j’ai vu l’éclat. Il est fort et va se placer parmi les meilleurs joueurs ».

la défense

Spalletti a des idées claires sur l’équipe qui a subi trop de buts ces derniers temps : « La phase de possession est notre force, quand on laisse le ballon aux adversaires on risque plus et c’est ce qui s’est passé. On a été moins bons dans la phase de possession ».

regrets et soucis

Après 10 mois à Naples, le coach a un petit souci : « Il y a quelque chose qui me dérange plus que les autres : ces matchs à domicile où on pouvait sauter en haut du tableau et on n’y arrivait pas. Mais il y a toujours la possibilité de s’améliorer pour l’avenir ». Puis il ajoute : « Il faut jouer sans regrets. Dimanche, nous avons encaissé des buts que nous ne pouvons pas prendre. Il y a un instant, ça allait doucement avec Mertens devant le gardien. Des analyses approfondies doivent être menées sans colère ni déception. Quelques passes trop longues ont été faites, mais quand elles arrivent haut, c’est parce qu’elles voulaient qu’on joue la balle debout. Mais c’est une façon dont nous avons bien fait au match aller. C’est une stratégie qui peut être utilisée dans les matchs ». Mais lundi, la seule chose qui compte, c’est de gagner, de garder un rêve vivant.



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