À l’ère des réseaux sociaux, on peut aussi économiser de l’argent grâce au simple bouche à oreille entre parents et amis. Ou apprendre à distinguer marque et « label », entendu comme la liste des ingrédients et les valeurs nutritionnelles d’un produit alimentaire. Et évaluer des formes d’épargne gérée qui n’impliquent pas nécessairement le placement de sommes importantes ou des polices d’assurance qui évitent de devoir couvrir des dommages inattendus avec des sommes laborieusement mises de côté. Ce sont quelques-unes des indications d’Emanuela Rinaldi, professeure associée en sociologie des processus culturels et communicatifs à l’Université Bicocca de Milan, interrogée sur les effets de la période inflationniste sur les familles italiennes. Et sur les outils pour gérer les augmentations.
Professeur, vous êtes impliqué depuis des années dans le domaine de l’éducation financière et de l’épargne. Depuis plus d’un an et demi, les familles italiennes doivent faire face à une inflation qui touche principalement les postes de dépenses « essentiels ». Comment gérer ces augmentations ?
Tout d’abord, distinguer, au sein des catégories de dépenses, les biens nécessaires et ceux qui peuvent en revanche faire l’objet d’une évaluation et éventuellement d’une coupe. Permettez-moi de mieux vous expliquer : il n’y a pas grand-chose à faire contre l’augmentation des billets de train ; le secteur alimentaire, cependant, peut être géré en interne par la famille.
Comment?
Apprendre à choisir : préférer des produits qui, à qualité égale, ont peut-être un emballage moins important – ce qui se répercute inévitablement sur les prix, les faisant monter – ou qui ne subissent pas l’impact des coûts de transport. Que se passe-t-il par exemple avec les produits alimentaires à zéro kilomètre ?