Su Canal 5, ce soir à 21h30 le deuxième épisode de la série sur Brigitte Bardot est diffusé. Réalisé par Danièle et Christopher Thompson et mal accueilli par la critique transalpine – la faute à un scénario trop proche d’un feuilleton – Bardot (après tout, le nom de famille suffit) raconte les 10 premières années de la carrière de l’actrice légendaire.
Bardotla série avec Julia de Nunez/Brigitte : où on en était
Tout commence à Paris en 1949, lorsque BB (de Nunez) est un beau mannequin de 15 ans remarqué par le jeune assistant réalisateur Roger Vadim (Victor Belmondo) sur les pages de Elle. Celui-ci, frappé par sa beauté, la recherche pour une audition, gêné par la famille de la jeune fille, bourgeoise et très riche. Mais il finit par céder à la pression.
Le projet de film dont faisait partie cette audition a été détruitune passion débordante éclate entre Roger et Bardot qui débouche sur un mariage d’amour – qui c’est aussi la relation entre un artiste et sa muse. Et c’est d’ailleurs Roger lui-même, après les débuts de Brigitte au cinéma, qui a lancé sa compagne avec Et Dieu… créa la femme. Film manifeste d’une nouvelle image de la femme et du style, ce qui catapulte la jeune fille dans la gloire.
Bardot: aperçus du deuxième épisode
Paris, 1957. Brigitte Bardot enchaîne les succès et sa carrière est de plus en plus à la hausse. Sur le plan sentimental, alors que le mariage avec Roger Vadim est en crise, sa relation avec est également au point mort Jean-Louis Trintignant (Noham Edje), rencontré sur le tournage de Et Dieu… créa la femme (l’acteur est en poste en Allemagne pour son service militaire). Dans cette situation vient la proposition de Gilbert Bécaud (Mikaël Mittelstadt), un chanteur qui l’invite à participer à une émission télévisée.
L’issue est inéluctable : seule et particulièrement prédisposée, elle tombe amoureuse de Gilbert tandis que Trintignant – après l’avoir appris – la largue. Les choses entre les deux deviennent progressivement sérieuses sur le tournage de La fille du péché Aux côtés de Jean Gabin, Brigitte ne pense qu’à son amant. Ce qui inquiète son entourage : Gilbert est marié avec des enfants, et il vaudrait mieux éviter un scandale.
Mais rien n’est permanent dans la vie de Bardot. Deux ans plus tard, tournant Babette part en guerre tombe amoureux du jeune Jacques Charrier (Oscar Lesage) qui, tout aussi fou amoureux que tous ses avant lui, la présente à ses parents. Mais contrairement à Jacques, Brigitte n’a pas l’intention de se marier ou d’avoir des enfants ; quand elle découvre qu’elle est enceinte appelle son ex-mari Roger Vadim pour l’aider avorter.
Brigitte Bardot aujourd’hui : militantisme et foyer à Saint-Tropez
Même s’il vit isolé depuis 1974, Brigitte Bardot reste un mythe pour de nombreuses générations de Français (et pas seulement). En fait, l’aura légendaire de sa personne, de sa présence et des lieux où tout cela s’est concrétisé est toujours très forte.
C’est-à-dire Saint Tropez et la villa La Madrague – où elle vit plus ou moins isolée depuis 1974, avec son quatrième mari, marié en 1992 : Bernard d’Ormale, représentant du parti de droite Rassemblement National).
S’étendant sur 600 mètres carrés, La Madrague, à l’origine une ferme, est une élégante demeure rustique sur deux étages avec vue sur la baie de Cannes. Valorisé environ 6 millions d’euros, il sera transformé dans un musée dédié à l’actrice après sa mort.
À partir des années 1980, la principale occupation de Brigitte est le militantisme animal – matérialisé par mille campagnes de sensibilisation et par la création (en 1986) du Fondation Brigitte Bardot pour le bien-être et la protection des animaux.
Les polémiques racistes, la relation difficile avec son fils, les amendes
Isolé mais pas silencieuxBrigitte a souvent été mêlée à des polémiques déclenchées par des déclarations raciste et homophobepour lequel elle était souvent condamné à de lourdes amendes. Comme les 5 mille euros pour un passage contenu dans le livre Un cri dans le silencepublié en 2003 et dans lequel l’actrice, selon les autorités – à partir d’une critique de la fête de l’Aïd-el-Kebir qui implique l’abattage de chèvres, a établi un lien direct entre l’islam et le terrorisme.
Sans parler du déclarations faites à l’ère de la pandémie de Covid-19: « autorégulation démographique », sa définition, car la Terre serait surpeuplée et exploitée.
Pour quelle préoccupation relation avec Nicolas Charrier, son fils unique né en 1960, les choses sont encore plus compliquées. Brigitte, en effet, elle n’a jamais su établir une relation mère-fils avec luimais en réalité c’est le cas répudié le confiant aux soins d’une nourrice dès sa naissance.
Avec son père Jacques, Nicolas il s’est vengé en 1996, en poursuivant sa mère en justice pour certains contenus du livre autobiographique Ils m’appellent BB – c’est-à-dire l’ex-mari décrit comme une brute et un alcoolique, et lui, Nicolas, comme une tumeur.
Pour être précis : « C’était comme une tumeur qui s’était nourrie de moi, que j’avais emportée avec moi dans ma chair gonflée. J’ai dû assumer la responsabilité de la vie de l’objet de mon malheur. J’aurais préféré donner naissance à un petit chien. »
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