Enterprise Milan, les dirigeants de l’Olympiacos tombent. Ouch Virtus, Fenerbahce est écrasante

Quatrième succès d’affilée pour l’équipe de Messine. Bologne résiste cinq minutes, avant de sombrer sous une pluie de triples

L’Euroligue est de retour avec un autre succès important pour Olimpia Milano. Les rouges et blancs lâchent le poker en démolissant le leader l’Olympiacos et poursuivent leur remontée au classement. Match animé avec EA7 toujours devant, épreuve collective de belle épaisseur pour la troupe du coach Ettore Messina qui limite les canons adverses. Pour ensuite exploser en seconde période avec un crescendo d’un Rossinien, Baron le meilleur buteur à 18 ans. Virtus Bologne, en revanche, sombre sous la grêle des triplés de Fenerbahçe.

Milan-Olympiacos 83-62

Après une entame bégayante Milan prend les rênes du match en exploitant l’agressivité de ses ailiers, Baron allume la mèche offensive pour les hôtes, 10-4. Essayez de secouer l’Olympiacos avec Papanikolau et Black en évidence, du vétéran grec le 2+1 qui vaut le dépassement, 14-15. Pas du tout intimidé, EA7 recommence à courir, Davies fait du bon boulot avec Melli dans la surface colorée, un Tonut réactif laisse Olimpia une possession d’avance à la première sirène, 20-17. L’ancien Reyer se répète en début de seconde en donnant un nouvel élan à la troupe de l’entraîneur Messine, 27-22. Milan est bon pour limiter l’attaque grecque, trouvant patiemment les bonnes réponses également dans l’autre mi-temps, Melli d’abord puis Ricci exaltent le Forum avec deux triplés importants, 35-29. Napier se rend utile dans divers aspects du match mais colle de l’arc, les Grecs toujours à moins de 3 à la sirène de mi-match, 35-32. Intrigue inchangée même après la longue pause, EA7 toujours aux commandes des opérations, par rapport au match aller Baron parvient à échapper à l’emprise de Canaan et de ses compagnons, même Fall n’est pas un facteur par rapport au défi du Pirée, Napier et Voigtmann scellent le plus 8, 42-34. L’entraîneur Bartzokas rebat les cartes mais le numéro gagnant ne sort pas du banc grec, Luwawu-Cabarrot déplace l’échappée des hôtes à deux chiffres, 44-34. C’est une longue symphonie (maison) rouge et blanche qui exalte le Forum au troisième quart, Baron majoritairement 15, 54-39. McKissic fait et défait la toile de l’équipe du Pirée, la timide tentative de retour menée par la vieille garde Sloukas-Papanikolau, batteur au buzzer de Ricci qui embrase Milan, 61-46 à l’avant-dernière sirène, est aussi bloquée avec lucidité. Napier rejoint également la fête et scelle le plus 20 qui clôt effectivement le match, 83-62 en finale.

Milan : Baron 18, Melli 10, Luwawu-Cabarrot et Napier 9
Olympiakos : Walkup et Vezenkov 10, Papanikolau et Sloukas 8

Fenerbahçe Virtus 104-72

Virtus tient un peu plus de cinq minutes avant de sombrer sous une pluie de triplés de Fenerbahçe. Les 20 (sur 40) cadrés par l’équipe d’Itoudis sont le record du club dans un match qui n’a pas d’histoire après une entame réconfortante pour les Bianconeri, qui encaissent un 25-2 dans les six dernières minutes du premier quart-temps et voient le match leur échappait dès la première pause, en hausse de 31-14, les Turcs ayant 7/12 sur trois. Wilbekin, Pierre et Guduric sont blessés de toutes les positions, Motley est imparable dans la surface, Segafredo ne peut pas contrôler le rythme et Fenerbahce fonctionne sur les ailes de la confiance et de l’enthousiasme.

Les pourcentages n’ont pas baissé en première mi-temps et à la mi-temps, Virtus a doublé à 58-29 avec les hôtes tirant 12/21 sur trois et les Bolonais se sont arrêtés à 33% en jeu ouvert. La deuxième mi-temps n’est qu’une longue approche de la sirène finale, la différence d’énergie et de conviction entre les deux équipes est nette. Belinelli avec quatre triplés de fierté dans le troisième quart-temps tente d’envoyer un signal quand, cependant, les bœufs se sont échappés depuis longtemps avec Fenerbahçe atteignant même +39 et dépassant les 100 points. La blessure à la cheville gauche de Pajola arrive également sur la dernière action du troisième quart-temps pour compléter la soirée cauchemardesque de Virtus.

Fenerbahçe : Pierre 20, Motley et Guduric 16.
Bologne : Belinelli 18, Shengelia et Mickey 10.



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