Enfants pâles couverts de sang : un hôpital pratique une fusillade dans une école


Une catastrophe majeure telle qu’une fusillade dans une école constitue malheureusement une menace réelle. Si jamais cela se produit, ils y sont au moins préparés à l’hôpital Elisabeth-TweeSteden de Tilburg. En tant que centre de traumatologie de la province du Brabant-Septentrional, ils peuvent accueillir de nombreuses victimes. Tôt le samedi matin, des ambulances allaient et venaient, heureusement remplies d’acteurs. Ils s’exerçaient à la manière dont les départements travaillent ensemble lors d’un événement d’une telle envergure.

Ensanglantées, cendrées et souffrant visiblement, les victimes sont d’abord signalées puis contrôlées dans les salles de traumatologie et de soins. C’est un événement réaliste : jusqu’au moment de l’examen, on se fait passer pour un vrai patient. Par exemple, un acteur est déshabillé et prêt pour un scanner.

« Les enfants victimes rendent le tout chargé d’émotion. »

Le scénario implique une fusillade dans un lycée. Un peu plus tard, une jeune fille de 15 ans arrive avec l’ambulance, qui était présente à la journée portes ouvertes fictive. Elle est à bout de souffle et porte un masque à oxygène, son visage est couvert de sang. Il est particulier que des acteurs mineurs participent également à cet exercice, déclare Patricia van Roessel, conseillère politique en matière de gestion de crise. « Vous faites tout pour les enfants et il y a souvent des parents présents, ce qui rend le tout chargé d’émotion. »

Il s’agit d’un exercice majeur auquel participent environ 250 personnes. Les équipes s’entraînent plus souvent au sein de leur propre service, mais cela ne se produit pas annuellement dans l’ensemble de l’organisation. Les différentes équipes de crise peuvent désormais également participer à la simulation afin de garantir une bonne collaboration entre les services. Tout tourne autour de la communication. « Vous avez perdu des membres du personnel qui ont dû retirer des gens et vous avez dû faire venir des gens d’autres départements. Cela rend les choses plus difficiles », explique le médecin urgentiste Roy Ambrosius, qui a aidé à coordonner l’arrivée des patients.

« J’ai été vraiment bien reçu. »

Non seulement les patients sont soignés à l’hôpital, mais la famille mise en scène a également été prise en compte. Dans une situation de crise comme celle-ci, la famille ne sait souvent pas où se trouve l’être cher et va donc le chercher elle-même. Ils sont soignés dans une salle familiale spéciale. Jari d’Eindhoven jouait le rôle d’un garçon handicapé qui ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. « Ils ont fabriqué un ballon avec des gants et m’ont promené. J’ai été vraiment bien accueilli, ce qui fait plaisir à voir.

L’exercice révèle des domaines à améliorer afin que le plan hospitalier de réponse aux catastrophes puisse être encore perfectionné. Le médecin des urgences Roy avait les choses sous contrôle. «C’était gérable. Nous avions pris en compte le fait que nous serions surchargés de victimes et qu’il faudrait alors faire plus de choix. il explique. Un exercice trop facile ou l’équipe est-elle simplement bien préparée ? « Ce dernier, bien sûr », rit-il.



ttn-fr-32