Energie : Cingolani reste consultant du gouvernement


Pour l’instant, la seule certitude est qu’au Conseil européen extraordinaire des ministres de l’Energie, convoqué demain à Bruxelles, l’Italie sera représentée par le désormais ancien ministre de la Transition écologique, Roberto Cingolani. Que le Premier ministre, Giorgia Meloni, a recruté comme consultant, gratuitement, pour l’urgence énergétique jusqu’à la fin de l’hiver et qui, par conséquent, continuera à travailler aux côtés du gouvernement, comme l’a lui-même précisé le physicien génois, interrogé hier par Adnkronos, « pour sécuriser cette période ».

Le rôle de conseiller en énergie, officialisé hier par le Premier ministre lors du premier Conseil des ministres du nouvel exécutif, « a été convenu avec Draghi et Meloni – a précisé Cingolani – : les travaux sur le plafonnement des prix et le terminal de regazéification doivent être achevés. Tous les travaux sur le toit doivent être terminés au prix du gaz, qui a été approuvé, mais maintenant nous devons travailler sur les termes et conditions. Maintenant, je vais travailler avec mon successeur »Pichetto Fratin. Avec qui Cingolani passera la main aujourd’hui et dont la présence à Bruxelles hier encore était compromise en raison de la coïncidence avec le vote de confiance de la Chambre, également prévu demain.

« Demain (aujourd’hui, ndlr) je ferai la passation avec le ministre Cingolani, puis mardi il y aura de la confiance, j’ai le dossier, on verra si je serai à Bruxelles, on y travaille », a déclaré le nouveau ministre de l’Environnement et de la sécurité énergétique qui n’a même pas été déséquilibré sur les prochains coups de l’exécutif : sur le toit sur le prix du gaz et le défi énergétique « nous évaluerons – a ajouté Pichetto Fratin -. Bien sûr, il y a un engagement en ce moment pour trouver des solutions en tant que gouvernement ».

Cingolani poursuivra lui-même la délicate négociation européenne pour dégager des propositions opérationnelles sur le plafonnement des prix, à transférer sur la table de la Commission européenne en vue du prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement, appelé à apposer le cachet définitif. Son séjour aux côtés du nouvel exécutif servira également à sécuriser la voie parcourue jusqu’à présent par le gouvernement Draghi sur le front de la diversification énergétique qui a eu un moteur de développement fondamental dans la collaboration très étroite entre l’ancien ministre et le PDG d’Eni, Claudio Descalzi. Dont le rôle crucial dans le match pour la sécurité énergétique a également jeté les bases d’une excellente relation entre le top manager et le Premier ministre Meloni.

L’autre dossier chaud sur lequel Cingolani devra surveiller est celui de l’usine de regazéification de Piombino : l’avis favorable avec prescriptions du commissaire Eugenio Giani est attendu entre ce soir et demain matin, mais le maire de Piombino, Francesco Ferrari, représentant des Frères d’Italie, a déjà annoncé un appel.



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