Encore des bombardements au Soudan malgré le cessez-le-feu

Le chef militaire du pays, le général Abdel Fattah al-Burhan, a déclaré mercredi soir qu’il avait accepté un plan visant à prolonger le cessez-le-feu de 72 heures supplémentaires et à envoyer un émissaire à Juba, la capitale sud-soudanaise, pour des pourparlers. L’armée avait précédemment convenu d’un cessez-le-feu de trois jours avec les Forces paramilitaires de soutien rapide (RSF), dirigées par le général Mohamed Hamdan Dagalo, qui devait expirer jeudi soir.

Les combats de mercredi se sont principalement déroulés dans et autour de la capitale. Des témoins oculaires ont rapporté de violents bombardements à l’est de Khartoum à l’agence de presse AFP. Des avions de combat du gouvernement survolant le nord de la ville ont été la cible de tirs des RSF. Des tirs nourris ont également été signalés près du domicile du chef rebelle Dagalo.

La lutte sanglante pour le pouvoir au Soudan a jusqu’à présent coûté la vie à au moins 512 personnes. Selon les derniers chiffres des autorités soudanaises, près de 4 200 personnes ont également été blessées depuis que les violences ont éclaté il y a près de deux semaines.

Les RSF ont été formées pendant la dictature d’Omar Hassan el-Béchir à partir de milices notoires de la région du Darfour d’où est également originaire Dagalo. Depuis, la RSF est devenue un État dans l’État.
Au moins 150 Néerlandais ont maintenant été évacués de ce pays d’Afrique de l’Est. Notre pays a effectué un total de sept vols d’évacuation entre le Soudan et la Jordanie.

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