Encore 13 ans de prison et le TBS réclamé pour une fusillade mortelle en camping

B. et Affriat se connaissent depuis la prison. Après la libération des deux, Affriat se lance dans le trafic de drogue. Il coopère avec le suspect à cet égard. À l’été 2020, les deux entrent en conflit. Affriat avait déposé 20 000 euros, trois lingots d’or et une montre Rolex auprès du résident de Leiden et voulait récupérer ces choses.

Au soir du 9 novembre 2020, les choses tournent mal. B. vient de Leiden à Assen pour parler. Il rencontre Affriat à la gare d’Asser. « J’avais peur que quelque chose s’organise et je voulais donc me réunir dans un lieu public. » L’habitant de Leyde dit qu’il rapporte l’or et la montre à la gare. Ensuite, ils se rendent ensemble à De Horrebieter, où Affriat vit depuis plusieurs mois. Une fois franchie la barrière, B. voit, dit-il, qu’Affriat a une arme sur les genoux et la pointe sur lui.

B. dit qu’il a dû arrêter la voiture et qu’Affriat descend chercher quelque chose dans le coffre. Il pensait à des munitions pour charger l’arme. Après être entré et que B. s’est rendu au chalet, il panique. Une lutte s’ensuit au volant, car le citoyen de Leyde tente de mettre la main sur l’arme. Il y parvient et il tire quatre fois sur Affriat dans la voiture, qui meurt sur le coup. « J’ai balancé mon bras sur le côté puis j’ai tiré. Ce n’était pas des moments, juste un swing dans lequel j’ai tiré. »

La mère de Joey Affriat utilise le droit de parler par l’intermédiaire de son avocat. Elle décrit comment elle se porte depuis la mort de son fils. La femme ne va pas bien. « Ma vie est un enfer. Non seulement la vie de Jonathan est ruinée, mais la mienne aussi. »

L’ex-femme de la victime utilise également le droit de s’exprimer par l’intermédiaire de son avocat. Elle décrit comment un tel « père fier Affriat était ». Même après leur divorce, les deux continuent de se voir. « Le lien entre père et fille était très fort. La tristesse est grande, nous avons beaucoup pleuré ensemble pour la perte. Notre fille n’avait que 4 ans quand il est mort. Le jour où il a été tué est le jour où notre monde a pris fin . une tête s’est levée.

Selon le tribunal d’Assen, il n’est pas question d’urgence. Lorsqu’Affriat est sorti chercher quelque chose dans le coffre, il a eu la chance de partir en voiture, selon le juge. « Incompréhensible qu’il n’ait pas fait ça », avait déclaré il y a un an le tribunal d’Assen. C’est aussi l’avis du ministère public (OM), qui a également requis treize ans de prison et TBS contre l’homme en première instance. Contrairement au tribunal, le ministère public pense qu’il convient de prévenir une récidive.

Le suspect et son avocat maintiennent leur position selon laquelle il s’agissait bien de légitime défense. L’avocat Plasman estime que son client devrait être libéré des poursuites.

Le tribunal statuera le 2 mai.



ttn-fr-41