Tiziana Lippiello est diplômée en 1986 en langues et littératures orientales àUniversité Ca’ Foscari à Venisea étudié à l’Université des langues étrangères de Pékin, Faculté de philosophie de Université Fudan à Shanghai et la Faculté des Lettres deUniversité de Leydeoù il a obtenu son doctorat. Depuis le 1er octobre 2020, elle est rectrice de l’Université Ca’ Foscari, depuis 2023 présidente de l’Université européenne Eutopia. Il est également membre du Conseil d’administration de la CRUI (Conférence des recteurs des universités italiennes) et président de la Fondation Univeneto.
5h30
«Je me lève, je prends mon petit-déjeuner, je consulte mes emails et je commence à travailler avant d’arriver à l’université. Je suis l’un des onze recteurs d’Italie, le premier de Vénétie, une grande réussite au nom de toutes les femmes, dont je ressens l’entière responsabilité.
9 heures du matin
«Le travail bureaucratique est immense pour les recteurs, mais il existe de nombreux projets qui me donnent satisfaction, à commencer par ceux lancés par l’université sur l’égalité femmes-hommes. Tout d’abord le LEI : Leadership, Energie, Entrepreneuriat, qui entend favoriser l’employabilité des jeunes et renforcer leur rôle social et économique. Le projet comprend le magazine du même nom (edizionicafoscari.unive.it/it/edizioni/riviste/lei), qui raconte des histoires de femmes capables de motiver les étudiantes. Un autre projet important est le plan d’incitation pour les filles qui s’inscrivent à des cursus diplômants dans le domaine Stem (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques). Par ailleurs, nos fonds offrent aux doctorants une aide financière mensuelle à la parentalité en complément de l’allocation INPS pour congé maternité/paternité. C’est une initiative de notre part, cette mesure n’est pas exigée par la loi. »
11 heures
« Si j’ai un peu de temps, je regarde les publications de mes collègues : une façon de comprendre ce qu’ils aiment étudier et d’en apprendre davantage sur l’Université. je lis aussi Le Japon en couleur par Laura Imai Messina, qui m’a été récemment offert. »
15h30
«Après un déjeuner comme il arrive – au travail, dans le train, à l’ordinateur – l’après-midi dépend de l’agenda. Récemment, j’ai été très occupé par les célébrations officielles du 700e anniversaire de la mort de Marco Polo, qui impliquent cette année l’université dans de nombreux événements. Parmi celles-ci se trouve la première édition numérique en anglais du texte de Milione, Édition numérique du Devisement du Monde, publiée par Edizioni Ca’ Foscari-Venice University Press. Le texte, première expérimentation du genre, sortira en septembre, sera enrichi d’un commentaire continu et sera mis en ligne. En mars auront lieu à Venise le Festival du court métrage Ca’ Foscari et le Festival international de littérature Incroci di Civiltà, tous deux centrés sur la figure de Marco Polo. Le grand voyageur encore en avril : l’université accueillera l’exposition d’objets de la collection des musées d’Ouzbékistan, ainsi que l’exposition Les vêtements de Marco Polo et les vêtements traditionnels en soie de Suzhou, une rencontre entre « ses » deux villes « .
18h
«Je vis à Venise pendant la semaine, si je finis mon travail à temps, je visite certaines expositions, mais en général je rentre chez moi et me couche tôt. Le week-end, je retourne à Portogruaro où vit ma famille. J’ai l’intention de voir l’exposition La Dogaressa entre histoire et mythe. La Vénitienité féminine du Moyen Âge au XXe siècle, au Palais Episcopal de Portogruaro. Parfois, je visite les lieux de mon enfance, comme Cordovado, dans le Frioul, où je suis né, ou je fais un tour à la fontaine de Venchieredo, dans le parc littéraire Ippolito Nievo, qui me rappelle mes années de lycée. Parmi les lieux de jeunesse aussi Bibione et Lignano, avec leurs longues plages parfaites pour se promener en hiver »
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