En salles du 6 au 12 juillet puis débarqué sur Disney+.


LEle 18 juin 2023 Raffaella Carrà aurait eu 80 ans. pour le fêter, Nexo Digital sort le documentaire en salles du 6 au 12 juillet Raffa. Un voyage entre vie publique et vie privée en trois heures qui porte la signature de Daniele Luchetti. Bientôt aussi sur Disney+ divisé en trois parties, le film est écrit par Claudia Farinales deux ex machina de la série culte Sortie mer.

Raffaella Carrà, adieu à la reine du divertissement qui a changé la télévision italienne

Raffa: le documentaire de Daniele Luchetti au cinéma

Exactement deux ans après la disparition de la grande showgirl, le film en salles aujourd’hui représente l’occasion unique de revivre sur grand écran – à travers les voix et les histoires de ceux qui l’ont connue et avec de précieuses images d’archives – la vie, le caractère et la carrière artistique de l’extraordinaire Raffaella Carrà. Qui a su entrer dans l’imaginaire collectif avec son énergie disruptive, sa gentillesse et sa classe innée.

Mais qui était vraiment Raffaella Carrà ? Quelle femme se cachait derrière l’image de la star italienne la plus célèbre et la plus aimée à l’étranger ?, derrière les 60 millions de disques vendus, les tubes télévisés, les films et les tournées internationales ? Le documentaire veut répondre à ces questions, traçant jeLe profil d’une femme qui a su devenir un symbole de liberté et d’égalité entre les sexes dans les années 70, reine de la télévision publique dans les années 80 et icône LGBTQ+. Raffaella est un mythe qui dépasse toutes les barrières culturelles et générationnelles et que les publics du monde entier adorent depuis plus de 50 ans.

Une icône de la modernité féminine

De nature réservée et très jalouse de sa vie privée, Raffaella Carrà est une femme qui s’est battue pour s’imposer dans un monde d’hommes, mais aussi une femme qui a beaucoup aimé et souffert. Le film retrace la vie publique et privée de l’artiste, à partir de son enfance en Romagne marquée par l’abandon de son père et son arrivée ultérieure à Rome. Étudiant au Centre de Cinématographie Expérimentale, la future star fait ses débuts très tôt au cinéma et en 1960 elle effleura même le rôle de Rosetta dans le chef d’oeuvre de Vittorio De Sica La ciociara.

Malgré le bon succès sur grand écran – et un flirt « couverture » avec Frank Sinatra -, Raffaella passe très bientôt à la télévision. Où, en 1969, elle fait ses débuts en tant que première femme de la série Moi, Agata et toilancer un nouveau style de management pétillant et très moderne. L’année suivante survient le « scandale » de Tuca tuca en raison d’une chorégraphie trop audacieuse mais Raffaella, avec l’aide du danseur Alberto Sordi, rassemble tout le monde devient un phénomène populaire. Et le reste est de l’histoire.

Raffaella Carrà dans une image tirée du film « Raffa ». (Angélin)

Un portrait privé mais aussi une histoire d’Italie

Travaillant sur la dichotomie entre la femme Pelloni (son vrai nom de famille) et le public Carrà, Daniele Luchetti élargit son horizon et, à travers la parabole de notre Raffa, veut nous dire quelque chose de plus. Surtout dans notre pays. En effet, il est inévitable qu’en voulant commencer l’histoire par ses premiers pas encore sous les bombes, le réalisateur de Le porte sac tu nous donnes aussi une coupe transversale de notre histoire en tant qu’italiens. Comme si la showgirl était le passeur, d’une décennie à l’autre, des mutations sociales et anthropologiques.

Le documentaire devient comme ça – aussi grâce aux témoignages de Fiorello, Marco Bellocchio et Barbara Boncompagni – une extraordinaire machine à remonter le temps. Mais sans jamais perdre de vue le pivot de tout, à savoir Raffaella Carrà. Comme le déclarait lui-même le réalisateur à la fin de la production «Il était l’un des grands phénomènes de la pop italienne, et ce film est une tentative de rassembler autant de pièces que possible pour faire l’hypothèse d’un portrait de lui.. Je pense avoir restitué la complexité d’une vie professionnelle longue et variée, pleine d’inventivité et de talent. J’espère que celui qui le verra finira par se sentir libre de pouvoir enfin déclarer ce que je sens pouvoir déclarer : qu’on ne peut que tomber amoureux de Raffaellas’abandonnant sans réserve à sa grâce énergique, la déclarant officiellement une innovatrice, qui a souvent changé d’identité sans jamais trahir ses propres désirs».

iO Femme © REPRODUCTION RÉSERVÉE



ttn-fr-13