En direct – Prigozhin parle de sa sécurité dans une vidéo récemment apparue quelques jours avant sa mort


Un tribunal de Moscou a rejeté mardi la demande de libération provisoire de l’opposant Igor Girkin. L’homme est accusé d’extrémisme, il est connu comme critique du régime. L’homme est en garde à vue depuis la mi-juillet.

Le blogueur de 52 ans, plus connu sous son pseudonyme Strelkov, a été arrêté en juillet après des articles critiquant Vladimir Poutine, le président russe. Les rapports ont suivi peu de temps après la rébellion des milices de Wagner. Le tribunal de Moscou a décidé mardi que Girkin devait rester en détention provisoire au moins jusqu’au 18 septembre.

Girkin risque jusqu’à cinq ans de prison pour « incitation du public à se livrer à des activités extrémistes ». Son arrestation s’inscrit dans un début de suppression du pouvoir au sein des milieux nationalistes russes. Cela a précédé d’un mois l’accident d’avion qui a tué une autre figure nationaliste, le patron de Wagner, Evgueni Prigozhin. L’Occident et l’Ukraine en soupçonnent la Russie.

ANP/EPA

Girkin, ancien commandant des séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine, a été accusé par l’Ukraine d’être un ancien agent des renseignements russes. Il critique ouvertement, comme Prigojine, le commandement militaire russe, qu’il accuse d’incompétence.

Dans l’un de ses derniers messages sur Telegram, il s’en est directement pris à Vladimir Poutine, en écrivant : un « pauvre » et un « lâche » dont la Russie ne pourrait pas supporter le leadership pendant encore six ans.

Une cinquantaine de partisans de Girkin se sont rassemblés mardi au palais de justice, d’autres se sont rendus dans une chapelle voisine pour prier.

Girkin avait déjà été condamné par contumace à la prison à vie aux Pays-Bas pour son rôle dans l’écrasement du vol MH17 de Malaysia Airlines en 2014, qui a tué 298 personnes.



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