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Purificateurs d’eau, fournitures médicales et poteaux de tente : les habitants de la bande de Gaza en ont désespérément besoin, mais Israël les retient à la frontière. Cela ressort clairement d’un document du Croissant-Rouge égyptien entre les mains de l’agence de presse Reuters. Au total, Israël aurait arrêté 1 200 purificateurs d’eau, 100 bouteilles d’oxygène, 1 000 cellules solaires, 24 générateurs et 418 articles médicaux.

Bien avant l’attaque du Hamas du 7 octobre, Israël bloquait à la frontière les biens dits « à double usage » : des biens qui peuvent être utilisés à la fois à des fins militaires et civiles. Mais depuis l’attaque, le contrôle semble être devenu plus strict. Si cela pouvait aider le Hamas d’une manière ou d’une autre, cela n’aboutirait pas.

Cogat, l’organisation israélienne qui coordonne l’acheminement de l’aide à Gaza, dément les informations de Reuters. « Nous ne refusons rien de ce qui relève de quatre catégories : la nourriture, l’eau, les fournitures médicales et le logement. Tout cela arrive chaque jour.

REUTERS – Toiles de tente dans l’hôpital koweïtien de Rafah. Les tissus furent livrés sans bâtons, car Israël ne voulait pas les laisser passer.

Mais les médecins des hôpitaux de Gaza déclarent à Reuters que les bouteilles d’oxygène et les appareils à rayons X n’arrivent pas à destination, même s’ils sont désespérément nécessaires. Un journaliste de Reuters a également vu des toiles de tente dans un hôpital qui, selon le directeur de l’hôpital, étaient livrées sans poteaux. Cela aurait été le cas avec 150 tentes, sur un total de 30 camions équipés de tentes.

Selon Reuters, les marchandises peuvent être retenues car il n’existe pas de liste claire des marchandises qui peuvent ou non être autorisées à passer. Lorsqu’on lui a demandé, Cogat a fait référence à une liste publique de 2008 contenant dix catégories de biens à double usage, tels que les télécommunications, l’électronique et les « matériaux avancés ».

Martin Albers



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