Le scout Gom van Strien, nommé par le PVV de Geert Wilders, entamera des discussions avec les futurs dirigeants du parti au début de la semaine prochaine. Son objectif : déterminer s’il est possible de former un gouvernement (majoritaire) qui honore les résultats des élections. Ce sera un casse-tête compliqué, que Van Strien aura une semaine pour résoudre. Le 5 décembre, il doit se présenter à la Chambre des représentants, qui débattra alors des résultats des élections et du premier tour de scrutin.
La mission de Van Strien était déjà compliquée : le PVV de Geert Wilders est de loin le plus grand parti et disposera bientôt de 37 sièges à la nouvelle Chambre des représentants, mais un certain nombre de partis ne voient rien en coopération avec la droite radicale. Un éventuel partenaire de coalition, le VVD, s’est également retiré : les libéraux ne rejoindront pas le gouvernement, a annoncé vendredi matin le chef du parti, Dilan Yeşilgöz. Le VVD est prêt à apporter son soutien à la tolérance.
Les regards sont désormais tournés vers le NSC de Pieter Omtzigt, qui n’a pas explicitement déclaré après les élections qu’il exclurait le PVV. Ce n’est qu’avec le NSC que le PVV pourrait former une coalition gouvernementale, même s’il s’agirait d’un cabinet minoritaire dans les deux chambres. Le BBB pourra peut-être y participer.
De plus, la décision de Yeşilgöz de ne pas rejoindre lui-même un cabinet rend non seulement difficile un gouvernement majoritaire sous Wilders, mais aussi une option en dehors du PVV.
Le deuxième parti, GroenLinks-PvdA, pourrait, dans des cas exceptionnels, tenter d’obtenir une majorité en cas d’échec du PVV. Mais si le VVD ne veut en aucun cas faire partie d’un cabinet, un cabinet de centre-gauche composé du NSC, du D66, du SP, du CDA, de l’Union chrétienne et du Parti pour les Animaux n’a pas non plus de majorité. Le BBB pourrait les aider à obtenir une majorité, mais cela est peu probable. Cela représenterait également un nombre particulièrement élevé de partis pour un cabinet.