En direct – Le camp de réfugiés de Jabalia bombardé pour la troisième journée consécutive • Le président Biden appelle à une « pause » humanitaire


AFP – Image tirée d’une séquence vidéo de l’AFPTV montrant des Palestiniens à la recherche de survivants dans un cratère après une attaque israélienne contre un camp de réfugiés à Jabalia, dans le sud de la bande de Gaza, le 31 octobre 2023.

Plus de cinquante personnes ont été tuées par une explosion dans le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de la bande de Gaza. C’est ce qu’a déclaré à Al Jazeera le directeur de l’hôpital du camp de réfugiés. Selon le directeur, ce n’est pas encore le nombre total de victimes, et le décompte est toujours en cours.

“C’est un énorme massacre. Il est difficile de compter combien de bâtiments ont été détruits ici”, a déclaré sur place Anas Sharif, correspondant d’Al Jazeera. Les habitants du camp tentent d’en sauver d’autres sous les décombres. D’autres se tiennent à côté et pleurent.

« Des centaines de civils vivaient dans ces bâtiments », a déclaré un porte-parole du ministère aux journalistes à Khan Younis, dans le sud de Gaza, les qualifiant de « dernier massacre provoqué par l’agression israélienne dans la bande de Gaza ».

REUTERS – Des Palestiniens recherchent des victimes sur le site des attaques israéliennes contre des maisons du camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 31 octobre 2023.

Ragheb Aqal, un habitant de Jabalia, décrit le bombardement du camp de réfugiés cet après-midi comme « un tremblement de terre » qui a secoué tout le camp. “J’y suis allé et j’ai vu la dévastation. Des maisons ensevelies sous les décombres et des morceaux de corps, des martyrs et des blessés en grand nombre”, a déclaré Aqal aux journalistes de l’AFP.

Selon le ministère palestinien de l’Intérieur, il s’agissait d’un bombardement de l’armée de l’air israélienne, qui a fait 400 morts et blessés. « Il n’est pas exagéré de parler de centaines de martyrs et de blessés », a déclaré Aqal. Il affirme que les gens sont toujours occupés à emporter les corps des victimes, notamment des enfants, des femmes et des personnes âgées.

Des séquences vidéo de l’agence de presse AFP montrent 47 corps de personnes qui n’ont pas survécu au bombardement. L’hôpital local avait précédemment déclaré que plus de 50 décès avaient été signalés. L’armée israélienne n’a pas encore répondu.

Martin Albers



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