Plus de 450 soldats belges participeront dès aujourd’hui et jusqu’à fin mai à Steadfast Defender 2024, le plus important exercice de l’OTAN depuis des décennies avec environ 90 000 soldats, marines et aviateurs. C’est ce qu’on a appris de source militaire ce week-end.
Ces manœuvres, qui dureront plusieurs mois depuis l’océan Atlantique jusqu’au flanc oriental de l’Otan, reposent sur un scénario de conflit contre un « adversaire de taille comparable », selon la terminologie de l’Alliance atlantique, qui, sans le nommer, fait référence à la Russie. , dont l’offensive à grande échelle en Ukraine a débuté il y a près de deux ans.
Environ 50 navires de guerre, 80 avions et 1.100 véhicules de combat participent à ce plus grand « jeu de guerre » depuis l’exercice Reforger en 1988, au plus fort de la guerre froide.
Steadfast Defender (STDE24) se déroule en deux phases, avec un renforcement progressif de la capacité de dissuasion des Alliés. La première, principalement maritime, est destinée à démontrer la capacité de l’Otan à renforcer les forces “venant d’Amérique du Nord” entre le 22 janvier et le 15 mars, selon le commandant suprême allié en Europe (SACEUR), le général américain Christopher Cavoli.
La deuxième partie du STDE24 est une démonstration « multidomaine » (terrestre, aérienne, maritime, spatiale et cyber) des capacités militaires de l’OTAN et de ses États membres, avec des exercices nationaux associés.
Selon le service de presse, la Défense belge participe à la composante terrestre avec le Special Operations Regiment (une unité d’élite qui comprend des para commandos et des forces spéciales) à l’exercice Flaming Sword dans le cadre de l’exercice américain Trojan Footprint.
Une compagnie renforcée – Combined Arms Tactical Subgroup (CATSG) – autour du bataillon Libération-5 Line de Bourg-Léopold participe à l’exercice Grand Quadriga que la Bundeswehr allemande organise fin mai en Allemagne et en Lituanie.
La frégate F931 Louise-Marie et un chasseur de mines tripartite (CMT), le M916 Bellis, devaient participer aux exercices Joint Warrior, programmés du 24 février au 3 mars au large des côtes britanniques, et Nordic Response, du 5 au 14 mars au large. la côte de la Norvège.
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