En collaboration avec la Fondation Una Nella Centomila, du 8 au 22 juillet artistes et centres anti-violence se rencontreront sur les scènes du "son" tournée. Faire du vélo le jour, devant une scène le soir, pour célébrer les droits inaliénables des femmes, la richesse de la diversité et les défis à venir pour l’égalité des sexes. "La beauté à vélo. 100 ans et 1000 kilomètres avec Alfonsina Strada" est un projet né de l’enthousiasme d’Andrea Satta, chanteuse des Têtes De Bois, pédiatre et cycliste


ÀAlfonsina est arrivée après la date limite, mais elle est allée jusqu’au bout. Contrainte par des vêtements qui cachaient ses formes pour paraître le moins féminin possible. Et vaincre ainsi la méfiance et les moqueries des hommes. À l’occasion du centenaire du Giro d’Italia qui a vu la première et unique femme de l’histoire à courir la course aux côtés des athlètes masculins, La beauté à vélo. 100 ans et 1000 kilomètres avec Alfonsina Strada est un nouveau projet né de l’enthousiasme d’Andrea Satta, chanteuse des Têtes De Bois, pédiatre et cycliste, en collaboration avec le Fondation « Una senza Centomila ».

Le Giro d'Italia Femmes a sa médaille : l'orfèvre qui l'a créé

100 ans après le Giro di Alfonsina Strada, un itinéraire de 1000 km en son honneur

Deux semaines pour la célébrer, l’athlète émilienne symbole du cyclisme féminin et aussi d’une certaine approche de la vie. Une femme qui, indépendamment de l’opinion publique et de son propre désavantage culturel et physique, a accepté le défi.

Mais ces deux semaines seront aussi une célébration des réalisations des femmes en général : celles réalisées et celles qui se profilent à l’horizon. Le projet, en collaboration avec la Fondation Un Aucun Cent Mille et en lien étroit avec les centres anti-violence de chaque lieu visité, il parle également de l’importance de la communauté et du réseautage.

Portrait photographique d’Alfonsina Morini Strada (1891 – 1959) en 1924. (Photo de Fototeca Gilardi/Getty Images)

La journée nous faisons du vélo, le soir nous écoutons, lisons et chantons

Pendant la journée, vous faites du vélo, chaque jour une étape entre 80 et 100 km, de la Basilique à l’Émilie-Romagne. Le soir, nous écoutons, parlons, lisons, jouons, chantons, avec les artistes invités. La caravane, composée de nombreux cyclistes « officiels » et de tous ceux qui souhaitent partager d’un mètre à l’ensemble du parcours, profitera Tous le soirs Rien de nouveau sauf toi, Alfonsina Stradale direct inspiré du titre de l’album solo d’Andrea Satta. Avec le piano d’Angelo Pelini, qui partagea la vie avec Satta pendant les années Têtes. Pour enfin atteindre la ligne d’arrivée dans la ville où se terminait le Giro d’Italia il y a cent ans.

Les chansons portées sur scène parlent des femmes, racontées dans leur quotidien souvent frustrant. Et, aux étapes de la tournée, de nombreux artistes participeront. De Maria Grazia Calandrone à Nada, de Petra Magoni à Erica Mou. Et puis Lucilla Galeazzi, Carlotta Scarlatto et bien d’autres. En compagnie des chœurs de voix féminines résidant dans les lieux traversés.

Le clip vidéo Alfonsina et le vélo avec Margherita Hack

Andrea Satta a également écrit une chanson dédiée à Alfonsina (Alfonsina et le vélo). Au clip vidéo de 2011, réalisé par Agostino Ferrente, Margherita Hack a également participé. Satta se souvient aujourd’hui : « « Je viendrai bien sûr pour tourner le clip vidéo », m’a dit Margherita. « Prends-moi un train depuis Trieste et je descendrai, mais tu me laisses monter sur un vélo et jouer de la trompette ». Et c’est ainsi qu’il a sonné de la trompette et bricolé le fer à souder. »

Alfonsina Strada, la Fondation Una, Nella, Centomila et les centres anti-violence

Qu’est-ce que la Fondation Una, Nuovi, Centomila a à voir là-dedans ? Tout. «L’un des objectifs de la Fondation est de dje valorise la mémoire historique et les réalisations de certaines femmes qui n’ont pas eu la visibilité qu’ils méritaient. Et qui, en effet, ont trop souvent été oubliés par l’histoire », rappelle Giulia Minoli, présidente de la Fondation Una Quale Centomila. «C’est le cas d’Alfonsina Strada, qui, avec sa passion et sa détermination elle a réussi à briser les stéréotypes qui voulaient exclure les femmes du monde du sportdans ce cas ».

Soutenir le projet, c’est donc « garder vivant le souvenir d’une réalisation, se souvenir d’une figure qui cela peut être un exemple vertueux pour les jeunes et très jeunes femmes». C’est pour cette raison qu’aux différentes étapes de ce projet, des centres de lutte contre la violence ont été impliqués. Elles parleront du travail extraordinaire qu’elles accomplissent chaque jour pour accompagner les femmes dans leur cheminement hors de la violence.

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