EN CARTE. Encore 43 nouveaux contrôles routiers en Flandre : c’est là qu’ils viennent


43 nouveaux contrôles de section supplémentaires seront ajoutés sur les routes régionales en Flandre. Et c’est nécessaire, déclare la ministre de la Mobilité Lydia Peeters (Open Vld). « Ils réduisent le nombre d’accidents de la circulation graves de plus de 50%. » L’installation débutera cette année et devrait être terminée d’ici 2023 au plus tard. Ce sont les endroits où il vaut mieux désormais lever le pied de l’accélérateur.

« L’effet des contrôles de section sur la sécurité routière est prouvé », déclare la ministre flamande Lydia Peeters. Il en existe actuellement 251 et 43 autres seront ajoutés sur les routes régionales d’ici l’an prochain, en plus de 8 nouveaux radars aux feux rouges et 6 nouveaux radars, représentant un investissement de 6,7 millions d’euros. La Flandre alloue un total de 40 millions d’euros pour la lutte contre les pieds lourds qui causent de graves accidents de la circulation.

« Au niveau des contrôles de section, le nombre d’infractions pour excès de vitesse diminue d’environ 78 %. Les recherches montrent que le nombre d’accidents à proximité d’un contrôle de section diminue de 15 à 30 %. Surtout dans le domaine des accidents graves, nous remarquons cet effet avec une diminution de plus de 50% ».


20 nouveaux par an

Les nouveaux contrôles de parcours se feront à des endroits où les municipalités pourraient constituer leur propre dossier. « Ils connaissent parfaitement la situation de la circulation sur leur territoire », a déclaré le ministre Peeters. De cette façon, la Flandre veut se débarrasser des soi-disant points noirs – les endroits où les accidents les plus graves se produisent.

En outre, Peeters souhaite toujours placer 20 contrôles de section sur la base de la liste prioritaire de l’Agence des routes et de la circulation, également sur les autoroutes. À cette fin, les radars existants seront convertis en contrôles de section.

La ministre flamande Lydia Peeters (Open Vld) : « Les recherches montrent que le nombre d’accidents à un contrôle de section diminue de 15 à 30 %. Surtout dans le domaine des accidents graves, nous remarquons cet effet avec une diminution de plus de 50 %. ” © Vertommen

Sans marges de tolérance

Placer des caméras est une chose, les faire fonctionner en est une autre : l’année dernière, il s’est avéré que des amendes ont été infligées à à peine 86 contrôles routiers en Flandre. L’explication était alors : la police avait un problème de logiciel. D’ici l’été, selon le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld), les radars sur autoroute devraient toujours être actifs, même sans marges de tolérance.

La police et le ministère public reçoivent également des ressources supplémentaires pour faire face aux amendes. Selon le ministre, 58 effectifs supplémentaires seront déployés cette année dans les centres régionaux de traitement de la police fédérale, qui sont chargés d’établir les procès-verbaux. Les parquets et les tribunaux de police seront également renforcés.

Juge de police

« Que la nuisance des contrôles de section soit trop grande pour la police et le ministère public, n’est-ce pas complètement infondé ? Si on gère administrativement les amendes, c’est très simple. Ce n’est qu’en cas d’infraction de très grande vitesse que le conducteur est déféré devant un juge de police », répond le professeur Johan De Mol, expert en mobilité à l’université de Gand. « Les contrôles de déplacement sont le meilleur moyen de contrôler la vitesse sur de plus longues distances. Et la vitesse reste la principale cause de victimes graves dans les accidents majeurs. Si vous gardez la vitesse sous contrôle, le nombre de morts dans la circulation diminuera automatiquement.

Bientôt des radars sur autoroute toujours actifs, sans marge de tolérance

Deux fois plus d’amendes attendues en raison des nouveaux contrôles routiers



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