En attendant Milan-Naples, Calcio Capitale décolle


Van der Poel remporte Paris-Roubaix. Sixième Ganna

Le tout tiré du prochain double match de Ligue des champions entre Milan et Naples (mercredi Saint Siro du premier tour), et des pré-tactiques de Pioli et Spalletti pour surprendre les adversaires, un fait assez sensationnel nous échappait : que le championnat penche désormais vers le Centre-Sud. Et pas seulement pour les exploits des Naples maintenant maître du Scudetto. Mais parce que derrière les Napolitains, les seules qui montrent signe de vie sont les équipes de la capitale. Tout d’abord le Latium, qui après avoir battu la Juve (2-1), est deuxième avec 6 points d’avance sur Milan, quatrième. Et puis là Rome qui, sans plaire aux esthètes, ne cesse de croître.

La Roma troisième au classement

Après avoir battu le Torino (1-0 sur penalty), l’équipe du volcanique Mourinho est désormais troisième avec un point de plus que Milan et deux de plus que l’Inter qui, en attendant Benfica, est désormais de plus en plus la proie de ses démons que tout le monde. sait mais, inexorablement, personne ne parvient à chasser. Ni le pauvre Inzaghi qui, comme tous les coachs en échec, danse la brick dance.

Mais en revenant à Calcio Capitale, on peut enfin bien parler de Rome, habituellement bannie comme la cale des vices et des troubles du pays. Des sangliers à la « magna-magna », des déchets dans les rues au Ponentino qui mord les routes nationales, enfin le 29ème jour relance les actions de la Capitale. Il est vrai que tout cela arrive juste au moment où la Guardia di Finanza fait irruption dans les bureaux de Rome et du Latium, mais avouons-le : cela aussi, paradoxalement, est un signe de « croissance ». Est-il possible que seule la Juventus ait mauvaise conscience sur la question de les gains en capital ? Et avec qui la Dame aurait-elle réalisé ces plus-values ​​? Tout seul? C’est difficile de penser. Ces choses se font au moins à deux, comme dans ces couples où il y a un traître. Rien ne se fait seul. Le syndicat fait plutôt le gain en capital.

La mouche Lazio du professeur Sarri

Cependant, Lazio est un spectacle. Et c’est l’image parfaite de Maurizio Sarri. La Lazio, à sa sixième victoire après 7 matchs, parvient à mélanger deux éléments qui sont toujours au centre du débat comme opposés : l’aspect pratique et le bon jeu. Pensez aux nombreuses discussions inutiles qui ont eu lieu à ce sujet : Allegri, le plus grand meneur de la victoire spéculative, ne sait plus se défendre contre cette marque péjorative.

Lui, le grand Max, qui a cumulé 21 points comme Napoli depuis février, est désormais présenté comme le dernier des réactionnaires, un vestige de guerre qui a échappé à la fureur des prophètes du football. demandé, toute cette bande d’utopistes iconoclastes qui, d’Arrigo Sacchi à Guardiola et ses partisans, ont renversé l’ancienne hypothèse selon laquelle dans le football, il est avant tout important de ne pas les prendre. Ici, Sarri, en coach pragmatique qu’il est, a conçu une équipe qui est plutôt une heureuse synthèse entre bon jeu et concret, entre la recherche des trois points et la qualité du phrasé.



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