En Arabie saoudite, les belligérants négocient un cessez-le-feu au Soudan


Trois semaines après le début des combats au Soudan, les factions belligérantes négocieront aujourd’hui un cessez-le-feu en Arabie saoudite. Dans une déclaration conjointe, les États-Unis et l’Arabie saoudite ont salué le début des premiers pourparlers entre les représentants des deux parties. Le conseiller à la sécurité nationale du président américain, Jake Sullivan, est également attendu en Arabie saoudite ce week-end.

Un cessez-le-feu a été négocié à plusieurs reprises depuis le début des combats, mais a été rompu à maintes reprises. Selon les chiffres officiels, plus de 500 personnes sont mortes dans les combats. Cependant, compte tenu de la situation confuse, les experts estiment que le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé.
Les représentants des parties belligérantes doivent tenir compte des intérêts de leur peuple « pour parvenir à un cessez-le-feu et à la fin du conflit », selon le communiqué américano-saoudien.

Le peuple soudanais doit être épargné de nouvelles souffrances par un cessez-le-feu. En outre, la disponibilité de l’aide humanitaire pour les zones touchées doit être assurée. Les Émirats arabes unis, la Grande-Bretagne, la Ligue des États arabes et l’Union africaine font partie des pays qui soutiennent les pourparlers.

Interruption de la distribution d’énergie

Dans ce pays de la Corne de l’Afrique, l’armée, dirigée par le président de facto Abdel Fattah al-Burhan, combat depuis trois semaines le groupe paramilitaire RSF de Mohammed Hamdane Dagalo. Les deux généraux avaient précédemment pris la direction du Soudan par le biais de coups d’État militaires conjoints. Cependant, une rupture sur la répartition du pouvoir a éclaté, qui a abouti à des combats ouverts le 15 avril, plongeant le pays d’environ 46 millions d’habitants dans la crise.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies discutera jeudi de la situation au Soudan. La session extraordinaire a été convoquée à Genève à la demande de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne, de la Norvège et des États-Unis, ont annoncé vendredi soir les porte-parole de l’instance. Le thème officiel de la session est « l’impact du conflit au Soudan sur les droits de l’homme ».

Les marines saoudiens accueillent des civils évacués du Soudan vers Djeddah. © VIA REUTERS



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