Empoli retrouve le sourire grâce à un penalty de Caputo: pour Lecce 5ème KO de suite

Le match a commencé à 19h30, avec une heure de retard, en raison d’un incendie qui s’est déclaré dans le vestiaire de l’équipe locale vers 17h. Le but décisif à la 62e minute, avec le coup franc maximum appelé pour une faute de Hjulmand sur Parisi

De notre correspondant Francesco Velluzzi

Hors tirage annoncé. Empoli, qui n’avait plus gagné depuis le 23 janvier à San Siro face à l’Inter, se voulait définitivement du bon côté et réussit avec tout le mérite en battant Lecce qui encaissa sa cinquième défaite d’affilée sans marquer. Sonnette d’alarme. Un penalty de Ciccio Caputo (deuxième centre avec les Toscans) à la 17e minute de la seconde mi-temps, procuré par une descente façon Parisi, donne une réussite fondamentale. L’équipe de Paolo Zanetti est revenue de quatre défaites et huit matches sans réjouissance. L’équipe de Marco Baroni n’était pas en meilleure forme. Mais il a produit peu, voire pratiquement rien dans la phase offensive, pensant peut-être que le match nul était écrit. Mais si en première mi-temps il a substantiellement réussi à contrôler, tout en laissant un domaine territorial aux propriétaires fonciers, en seconde mi-temps, après l’épisode de penalty, sur lequel le spécialiste des reprises et des glissades Hjulmand, n’a pas été sans faute, il n’a pas montré de minimes réaction, il a presque semblé abandonner. Et donc le salut n’est pas facile à conquérir car à la fin du tournoi il reste encore 10 matchs, une vie. Pour la première fois, les merveilleux fans du Salento qui occupaient le segment habituel qui leur était réservé ont disputé l’équipe qui est allée dire bonjour. L’avant-match L’avant-match vire à l’angoisse totale. Parce que le faux plafond du vestiaire d’Empoli brûle, apparemment à cause d’un problème électrique avec une prise. Mais les ennuis viendraient des tribunes. Et l’équipe à domicile reste dehors, tout comme elle va changer. Les pompiers au travail, longue attente, avec le risque que le match soit même reporté. Rien de endommagé, mais Empoli ne peut tout simplement pas entrer dans le vestiaire. Le risque du coup d’envoi à 20h30 est redouté. Au final le retard est d’une heure et c’est tout. Ok pour entrer il y a. Et à 19h30 nous commençons.

Première moitié

Zanetti fait une surprise avant Pâques : devant Caputo, il y a Roberto Piccoli qui a joué 131 minutes jusqu’à présent sans marquer. Baroni étonne davantage : Banda devant à gauche dans le trident et non Di Francesco, Pezzella parmi les défenseurs, toujours à gauche, préféré à Gallo. Le premier tir vient de Strefezza après 8′ : large. Puis Caputo tente, même sort.Tuia fait une belle reprise dans la glissade, Empoli pressant haut et prenant le terrain. Bandinelli prend à la place le premier carton jaune. Les hôtes ont le joker pour le coup franc, mais ce n’est pas une malédiction et Marin l’éloigne du but de Falcone. La première bonne chose est Baldanzi qui tire une volée bien coordonnée mais facile pour Falcone. Le vrai frisson vient plutôt dix minutes plus tard lorsque Tuia qui intervient tôt entre en collision avec Akpa Akpro qui a le pire et est contraint de partir. À l’intérieur de Fazzini, mais le premier tir dangereux est de Caputo qui s’éloigne à grande vitesse et tire, mais Falcone met sa grosse main et envoie en corner.

Deuxième partie

La reprise s’ouvre avec le premier remplacement de Lecce, prévisible : Di Francesco pour Banda. Un match qui semble orienté vers un match nul sans se faire mal, mais à la 15e minute Parisi fait sauter la tirelire : il descend tranquillement, entre dans la surface et Hjulmand l’envoie naïvement au sol. Et Ciccio Caputo le transforme par métier en remplaçant Falcone. Lecce collectionne mal. Il ne semble pas réagir d’ailleurs car peu de temps après Empoli a une double chance d’égaliser. Baldanzi, maître absolu, met un ballon sur la tête de Piccoli et repousse Falcone qui sauve alors également sur Bandinelli. La ronde des remplacements commence. Baroni essaie d’insérer des forces nouvelles avec Oudin, Helgason et évidemment Ceesay, la même chose fait Zanetti avec Satriano, Haas, Grassi, Cambiaghi. Mais il ne se passe absolument rien, au contraire ce sont les Empoli les plus vifs, toujours en feu et prêts à frapper. Lecce ne fait pas de vrai tir au but, ils se limitent à quelques centres et maintenant la situation n’est pas bonne.



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