Empoli reste à 10 hommes, Frattesi se déchaîne : Inzaghi limite la fuite de Naples, l’Inter à -4


Un doublé du milieu de terrain et un but de Lautaro décident. Dans la première mi-temps, un but a été refusé à Darmian, après une demi-heure un carton rouge pour Goglichidze)

De notre correspondant Francesco Pietrella

30 octobre 2024 (modifié à 20h42) – EMPOLI (FI)

Tu vois Empoli et puis tu grandis, tu t’attaches et tu ne te réjouis pas. Davide Frattesi marque deux fois contre son ancienne équipe et donne trois points à Inzaghi. Il est désormais l’homme de la providence. Celui qui sait comment et quand piquer, même si la moitié du temps il touche une dizaine de balles et n’est quasiment jamais vu. L’Inter s’est débarrassé d’Empoli – parti à dix après une demi-heure – grâce à deux crochets droits de son milieu de terrain et un gauche de Lautaro. Un 3-0 gagné en seconde période pour se rapprocher du Napoli de Conte, à quatre points. Quelques messages dans une bouteille pour le championnat après le nul 4-4 contre la Juve : l’Inter possède la meilleure attaque avec l’Atalanta (24 buts) et a enfin réussi à sécuriser la défense. Bonne nouvelle pour le département.

empoli dans 10

Inzaghi continue avec l’expérience numéro 22. Barella en tant que réalisateur est un « non ». Nico vient récupérer le ballon, se libère, se verticalise, mais n’a aucun impact dans ce rôle. Après moins d’une demi-heure, en effet, il échange ses positions avec Mkhitaryan et crée un beau ballon qui traverse le terrain pour Darmian. C’est le sien. L’Inter, cependant, est un diesel. Il se carbure avec le temps et au coucher du soleil. Plus Castellani s’affaiblit, plus les Nerazzurri commencent à produire du jeu, ou du moins à élaborer une construction. Le premier quart d’heure est un risque : un mauvais ballon perdu par Bastoni au milieu de terrain, une mauvaise passe de Thuram sur le milieu offensif et un bel arrêt de Vasquez sur Bastoni avec sa main qui appelle. Des trucs de cartes postales. Deux moments clés : le but refusé par Darmian à la 18e minute en raison d’une touche du bras et le carton rouge direct donné à Goglichidze pour un mauvais défi sur Thuram. Ici, la donne change. Empoli, après avoir débuté discrètement, se retrouvait à dix après une demi-heure et retombait en 4-4-1, avec Gyasi au poste d’arrière droit et Solbakken comme ailier. Cela ne durera pas longtemps : De Sciglio entre en fin de première mi-temps à la place du Norvégien.

quelle absurdité

Ce qui se passe dans la seconde moitié est un scénario déjà écrit. Empoli a tenu bon, mais au fil des minutes, le fort s’est effondré. Le premier à franchir les murs est Frattesi : à la 50e minute, il harponne une belle tête de Darmian et tire le ballon sur le deuxième ballon depuis l’intérieur de la surface. Balle à l’intersection avec déviation. Le deuxième anneau est cependant un hommage à la manœuvre raisonnée habituelle : Pavard démarre l’action, Barella cherche et trouve Lautaro, l’Argentin fait une passe et Frattesi dépasse Vasquez d’un pied droit bas (67′). Un doublé sans réjouissance. Davide a joué à Castellani au cours de la saison 2019-20, marquant cinq buts en 37 matchs. Il ne l’a jamais oublié. Le troisième sceau porte la signature de Lautaro, sur son quatrième anneau en Serie A: pied gauche facile tout droit vers le corner (79′). Jeu terminé. En finale, Inzaghi a également fait ses débuts à Tomas Palacios, le défenseur central argentin arrivé cet été. Un mètre et 92 mètres de haut. Deux mots sur Empoli : la couleur rouge a influencé le match. L’équipe de D’Aversa s’était créée quelques occasions dans les premières minutes, mais tenir 70 minutes était un exploit. L’homme sur le terrain parle cependant espagnol : Devis Vasquez est resté sur ses gardes. Il est prêté par Milan. Nous en reparlerons à l’avenir.





ttn-fr-4