Employeurs et province après la décision sur l’azote : « L’économie en chaîne »

Le nouvel arrêt azote du Conseil d’Etat aura des conséquences majeures pour le Brabant. La province craint que la transition énergétique ne soit pénalisée par la suppression de l’exemption construction. Les employeurs et les entrepreneurs, unis au sein de VNO-NCW, estiment que cela mettra l’économie brabançonne dans une impasse.

Mercredi, le Conseil d’Etat a mis fin à la voie de la chèvre légale que le cabinet emprunte depuis 2021 pour pouvoir construire malgré un manque de place azotée. Jusqu’à présent, cette exemption de construction signifiait qu’aucun permis nature n’était requis pour la construction, la construction et la démolition de maisons, de projets énergétiques et de routes, entre autres. Selon le cabinet, il s’agissait d’émissions « temporaires » et non « permanentes ». Le juge estime donc que cela n’est pas suffisant. Désormais, un permis est également requis pour le processus de construction.

Dommages à la nature
Le Conseil d’État ne peut autoriser un projet que s’il est certain que les espaces naturels protégés ne seront pas endommagés. Ces zones dites Natura 2000 dans le Brabant comprennent le Loonse en Drunense Duinen, le Peel et le Brabantse Wal. Ceux-ci sont protégés par des règles européennes.

Exécutif provincial de Ronnes : « La province s’inquiète des conséquences de cet arrêt. Cela entraîne inévitablement un retard dans la concrétisation des ambitions et au niveau des projets individuels. Il faut plus de temps pour déposer et évaluer un dossier complet. juristes azote et la charge de travail des services de l’environnement est élevée. »

L’arrêt du Conseil d’État pourrait avoir des conséquences énormes pour l’ensemble du secteur de la construction. Pour chaque (nouveau) projet, il faut maintenant déterminer la quantité d’azote libérée pendant la construction. Cela s’applique donc non seulement à la construction de maisons, mais également à la construction de parcs éoliens et de champs solaires et, par exemple, à l’infrastructure des bornes de recharge. La transition énergétique pourrait donc également être en difficulté avec cette décision, selon la province.

Retard et augmentation des prix
On s’inquiète également du calendrier de certains projets. Ronnes : « Si les subventions des projets sont liées à une date de fin, cela peut entraîner des soucis supplémentaires. De plus, un match d’azote doit être fait entre le demandeur et le fournisseur. Cela prend non seulement du temps, mais peut également mettre la pression sur l’espace d’azote disponible. . Un retard signifie des projets plus coûteux. Le secteur de la construction et des infrastructures est déjà aux prises avec la forte hausse des prix des matériaux et du carburant. »

mauvais film
« L’arrêt du Conseil d’État signifie le énième rebondissement dramatique du mauvais film qu’est devenu le dossier de l’azote », répond VNO-NCW. « En fait, cela met notre économie et la transition énergétique sur la chaîne. Pour créer un espace de développement dans le domaine de l’azote, il faut une solution juridiquement durable, pour que les activités de construction puissent continuer. Sinon, la résolution de la pénurie de logements être sérieusement en danger. »

Selon VNO-NCW, les dommages causés par des projets retardés ou reportés en raison de la crise de l’azote ne sont pas inférieurs à 28 milliards. Ce montant augmentera de plusieurs dizaines de milliards d’euros en raison de la décision, prédit l’organisation. « Le cabinet doit maintenant agir énergiquement pour réduire les émissions d’azote dans notre pays, afin que l’espace nécessaire soit créé pour de nouvelles activités économiques. »

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