Emmen peut toujours compter sur le déploiement de la police militaire à Nieuw-Weerdinge

Emmen peut toujours compter sur le déploiement de la police militaire pour lutter contre le problème des Safelanders à Nieuw-Weerdinge. Le maire Eric van Oosterhout a été informé cet après-midi par le ministère de la Sécurité et de la Justice. Ce mois-ci, quatre agents supplémentaires seront déployés dans le village pour une durée de six mois.

Il y a deux semaines, le maire n’a reçu aucune réponse, au grand dam de Van Oosterhout. Non seulement la demande a été refusée, mais il a reçu la nouvelle dans une note de deux lignes.

Mais pourquoi s’engager maintenant ? Van Oosterhout ne peut que deviner. « Peut-être que quelque chose s’est mal passé en interne à La Haye. Ils se sont également excusés pour le déroulement des événements. » Le maire est heureux que le ministère ait enfin changé de cap. « Mais l’arrivée de ces quatre forces n’est bien sûr pas une solution. La police militaire n’est pas basée en permanence à Nieuw-Weerdinge ou à Ter Apel. Elle est un peu dispersée. En tout cas, nous y avons des hommes et des femmes forts. »

En plus de la police militaire, Nieuw-Weerdinge peut également compter sur dix boas supplémentaires à partir de l’année prochaine. Une proposition visant à débloquer 200 000 euros à cet effet avait déjà obtenu une large majorité au Conseil provincial.

Van Oosterhout s’en réjouit également, il parle d’un filet de sécurité supplémentaire pour le village. Mais il s’agit là de mesures provisoires par rapport aux problèmes auxquels est actuellement confronté le centre pour demandeurs d’asile de Ter Apel. Le centre d’inscription est bondé. En outre, l’abri spécial pour les atterrisseurs sûrs qui causent des nuisances ne fonctionne toujours pas de manière optimale. Le groupe doit être relocalisé très rapidement via ce refuge dit PBL.

En bref, la situation nécessite une réponse au niveau ministériel, estime Van Oosterhout. Comme décider de la loi sur la distribution. L’objectif est d’obliger les communes à contribuer également à l’accueil des demandeurs d’asile.

« Si un accord n’est pas trouvé rapidement, nous reporterons un problème aigu à des kilomètres devant nous. Cela signifie une pression encore plus forte sur les abris d’urgence à proximité immédiate du centre pour demandeurs d’asile. » Le maire parle de « situations inhumaines » à Ter Apel. « Les gens ont de la chance s’ils ont une chaise sur laquelle dormir. »



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