Un quartier résidentiel de près de 200 logements sur le site de plusieurs anciens bâtiments d’usine à Nieuw-Weerdinge. Le promoteur du projet, Jan Haitel, estime qu’avec un projet d’une telle envergure, il offrira aux débutants et aux personnes âgées une maison abordable. Il y a cependant un hic : la commune d’Emmen n’y voit absolument aucun intérêt.

Les maisons que Haitel a en tête ont des prix demandés compris entre 130 000 et 165 000 euros. Les surfaces varient entre 50 et 70 mètres carrés. Avec la construction d’un parc solaire avec un stockage d’énergie central, les coûts mensuels peuvent être considérablement réduits. Ce qui rend le plan unique, selon le promoteur du projet, c’est que les maisons restent également abordables lorsqu’elles sont revendues.

Une belle prise accessoire du projet est la rénovation du parc d’activités négligé sur Eerste Kruisdiep. Dans cette zone se trouvent les succursales désormais fermées de De Spanjaard (textiles) et l’usine Gero (coutellerie). Les succursales abritent actuellement quelques entreprises. Cependant, les villageois aiment voir cette dent pourrie arrachée.

Le plan prévoit également l’interprétation de l’ancien bâtiment. La société de logement Lefier a démoli environ 80 logements obsolètes pour de nouvelles constructions. La municipalité a ensuite décidé de supprimer l’Oude Bouw en tant que lieu d’habitation, en partie à cause de la faiblesse du marché du logement.

Depuis lors, un site de quelques terrains de football est resté vaste, non développé. Selon Haitel, son plan prévoit une interprétation possible pour cette partie du village.

En janvier, Haitel a discuté de ses plans avec le conseiller Jisse Otter, mais cette réunion a conduit à tout sauf à une fin satisfaisante pour le promoteur. On peut conclure du rapport d’interview de cette réunion que la municipalité redoute l’énorme quantité de logements.

Car additionnez tous les mètres carrés des maisons et vous arrivez à une taille comparable à 54 maisons ordinaires, dit Haitel. La municipalité autorise un maximum de 30 logements. Selon Haitel, ce nombre est irréalisable, car les bâtiments de l’usine doivent encore être démolis et cela entraîne également des coûts.

Malgré l’attitude dédaigneuse, Haitel espère un suivi auprès de la municipalité.



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