« Nous ne pouvons pas rester ainsi », a déclaré le député de gauche Mariano Del Caño à sa sortie du Parlement. Des débats s’y déroulent pour la deuxième journée consécutive sur la controversée « loi omnibus » du nouveau président Javier Milei. Il comprend une série de réformes, telles que le transfert d’une partie du pouvoir législatif au gouvernement pour deux ans, la privatisation de nombreuses entreprises publiques et des modifications de la législation fiscale et électorale.
L’économiste Milei, arrivé au pouvoir en décembre, souhaite mettre en œuvre des réformes radicales dans un pays plongé dans une profonde crise économique. Son parti ne disposant pas de majorité au Parlement, il a déjà retiré les propositions radicales de son projet de loi pour convaincre l’opposition.